Alors que les supporters marocains et tunisiens ont les yeux braqués sur les performances de leurs sélections nationales à la CAN, l’affaire de la finale de la Ligue des champions entre le Wydad de Casablanca et l’Esperance de Tunis refait surface. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) vient, en effet, d’annoncer qu’il se prononcera de façon définitive sur les plaintes déposées par les deux clubs.
Pour rappel les deux clubs s'accordent à refuser la décision de la CAF de rejouer la finale retour de la Ligue des champions, le 31 juillet prochain, dans un pays neutre. Le quotidien arabophone Assabah, dans son édition du jeudi 4 juillet, fait le point sur le sujet.
Ainsi, la première mesure prise par le TAS est de traiter simultanément et conjointement les plaintes des deux clubs. Il s’agit dans les faits de la même affaire, qui implique une seule et unique décision judiciaire. Aussi le TAS devrait directement instruire les dossiers sans rentrer dans les formalités administratives.
De ce fait les dirigeants de l’Espérance de Tunis ont dû retirer leur demande de suspendre l’exécution de la décision de la CAF. La requête de la partie tunisienne est devenue sans objet, puisque la décision du TAS interviendra juste avant le 31 juillet, à en croire le quotidien, soit la date prévue pour rejouer le match.
Du côté marocain, les représentants du Wydad de Casablanca ont déposé tous les documents et preuves en leur possession, prouvant les irrégularités d’organisation ayant entaché le match. Du côté tunisien l’argument principal est que leWydad de Casablanca s’est retiré et a refusé de finir la rencontre. Toutefois, le club rouge et blanc dispose d’un argument de taille. Il s’agit en fait du témoignage d’Ahmad Ahmad, le président de la CAF, sur l’absence des conditions de sécurité minimales lors de la rencontre.
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