Vidéo. 20 ans après, les Lions de l’Atlas sont en Coupe du monde et c’est tellement réjouissant!!!

Ouf! C’est certainement ce grand soupir de soulagement qu’ont dû lâcher des millions de Marocains après le coup de sifflet final de Côte d’Ivoire Vs Maroc. Enfin! Après une longue série de défaites, de résultats décevants et de petits matches face aux Éléphants, les Lions de l’Atlas ont de nouveau rugi pour arracher une précieuse victoire pleine au coeur d’Abidjan (2-0).

Mais au-delà du symbole, ce résultat propulse les hommes d’Hervé Renard en Coupe du Monde. Comme par enchantement, cette équipe qui paraissait en retrait ces dernières années, s'est métamorphosée avec la montée en puissance d’une nouvelle génération de joueurs. Une génération encadrée par un grand entraineur et animée par une réelle volonté à redonner au football vert et rouge la place qu'il mérite sur la scène africaine et mondiale. Rappelez-vous de la génération 86 qui a offert à l’Afrique son premier ticket au stade des quarts de finale d’une Coupe du Monde, ou celle des Naybet, Bassir, Hadji et autres Chippo qui a, certes été éliminée dès le premier tour du Mondial 98, mais qui a gagné le respect de toute la planète football.

Hervé Renard, ce sorcier blanc, comme aiment si bien le surnommer nos amis Ivoiriens, a su gérer d’une main de maître son effectif. Il a montré sa capacité de fédérer à travers des discours mobilisateurs et de se faire respecter par son intransigeance quant aux efforts à fournir ou aux consignes à appliquer.

Des consignes qui ont permis aux coéquipiers de Mehdi Benatia de gagner leur aller simple vers les terres russes, en juin prochain, et offrir aux 30 millions de Marocains les plus belles frissons de ces dix dernières années.

Ce film hitchcockien, tournée au stade Félix-Houphouët-Boigny, a commencé tambour battant par une occasion ratée du virevoltant attaquant ivoirien Gervinho dès la 17e minute. Premier frisson! Arrivé ensuite le but de Nabil Dirar à la 25e minute. Joie et second frisson! Alors qu’on s’attendait à ce que les Marocains gèrent leur avantage jusqu’à la fin de la première mi-temps, nouveau rebondissement: le capitaine des Lions inscrit le second but. La folie furieuse et troisième frisson.

Entracte, sandwich-coca, WC puis reprise du film. La bobine tourne tranquillement jusqu'au coup franc de sifflet final du Gambien Bakary Papa Gassama. Quatrième frisson, happy end. Générique de fin? Loin de là! Les supporters des Lions de l’Atlas ont illico presto submergé les boulevards de toutes les villes du pays.

En cette nuit du 11 novembre 2017, ils sont bien partis pour avoir des cinquième, sixième et septième frissons. Merci les Lions!