Mais que c'était difficile pour l'Ittihad de Tanger, vainqueur au bout du suspense face au Racing de Casablanca. Sur une pelouse synthétique et sous le soleil casablancais, les deux équipes n'ont pas produit du très beau jeu. Habitués au grand stade de Tanger, les Tangérois n'ont pas pu construire comme ils savent le faire.
Après une première période très moyenne, l'IRT est revenu avec d'autres intentions. Les Tangérois ont pressé très haut, les jeunes joueurs du Racing qui manquaient de solutions pour sortir les ballons. Les Casablancais ont alors logiquement subi le jeu, en essayant de piquer en contres mais sans jamais arriver au bout de leurs actions. Toujours imprécis, ils rendaient le ballon aux Tangérois qui ne se sont pas fait prier pour obtenir un penalty à la 54e.
Khalid Saroukh le transforme sans trembler, mais les siens peinent à se mettre à l'abri avec un deuxième but.
Qui rate... encaisse!
C'est une règle d'or dans le football, et le Racing a cru faire le plus dur en égalisant à la 82e minute grâce à un coup franc direct de Ouattara. C'était sans compter sur le mental d'acier des Tangérois, qui ont faim de titres et voulaient plus que tout cette première place.
À la 91e minute, le capitaine Oussama El Gharib profite du flottement de la défense du RAC (15e 12 pts) pour changer le scénario, et permettre aux 1500 supporters qui ont fait le déplacement de jubiler. L'IRT prend les rênes de la Botola (33 pts) en attendant le match du Hassania d'Agadir (3e 30 pts) contre la RSB (reporté de la 18e journée). Le jeu des chaises musicales ne fait que commencer...