Tous les Marocains, ou presque, connaissent Fatima-Zahra Abou Fares. Cette taekwondoïste, originaire de Fkih Ben Salah, a offert au royaume une médaille d’or aux Jeux Olympiques de la jeunesse (Buenos Aires-2018).
Mais malheureusement pour la jeune fille de 17 ans, elle ne disputera pas les prochains JO à Tokyo, l’été prochain. Le comité technique de la Fédération royale marocaine de taekwondo a souhaité "épargner" la championne qui souffre toujours de la blessure subie en Argentine. Selon l’instance, Abou Fares n’a pas retrouvé le niveau requis pour disputer les qualifications olympiques.
La Fédération a expliqué dans un communiqué, publié le 27 janvier dernier, que “des efforts ont été déployés en coordination avec son entraîneur pour la remettre en forme, que ce soit au Maroc ou en France”.
La FRMTK a précisé “qu’un examen minutieux de son état des santé effectué par le comité médical et la direction technique, lors de la dernière concentration en France, a révélé une inflammation qui l’a affectée au niveau du tendon d’Achille”.
Ces informations ont été niées catégoriquement par Fatima-Zahra Abou Fares et son entraîneur, Abdenbi Saoudi, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 11 février à Casablanca.
Certificats médicaux à l’appui, la taekwondoïste et son coach exigent l’ouverture d’une enquête pour dévoiler les vraies raisons de son exclusion.
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