Contre Strasbourg samedi dernier (1-0), pour sa première au Parc, il avait signé son come-back d'un magnifique retourné dans le temps additionnel. Cette fois-ci, le style est moins flamboyant, mais l'oeuvre est toute aussi importante pour le PSG et pour le Brésilien.
Grâce à son N.10, le leader du Championnat a entretenu l'étincelle née de sa démonstration face au Real Madrid (3-0) mercredi en Ligue des champions, malgré l'averse, la défense à cinq proposée par ses hôtes, et l'absence de ses attaquants Kylian Mbappé, Edinson Cavani et Mauro Icardi.
Aussi, il creuse un écart de sept points sur l'OL qui ne devrait pas être une menace au classement s'il continue à enchaîner des performances aussi mitigées.
De toutes manières, qui pourrait résister à Paris si le Ney joue à ce niveau? Si son équipe a paru par moments fatiguée, à l'image du ballon perdu par Idrissa Gueye dès sa première touche de balle, le meneur de jeu possède toujours la magie pour transformer en or les matches moyens.
Des dribbles pour épater les spectateurs, des roulades pour agacer les défenseurs: dans son style, le Terminator du Championnat "is back", même s'il lui a fallu affronter les projectiles lancés par le kop lyonnais quand il tirait les corners.
Il aurait pu écrire le film de son come-back d'un superbe coup-franc, détourné sous la barre par Anthony Lopes (41), mais il a préféré attendre la toute fin (87) pour enfiler le costume de super-héros qu'il adore tant, en décochant un tir croisé du gauche au milieu de quatre défenseurs lyonnais.
"Neymar va faire mieux", a prévenu son entraîneur Thomas Tuchel. "C'est le 2e ou 3e match en quatre mois pour lui. Il n'a pas sa capacité à 100%. Ce n'est pas sa limite. Il va retrouver son meilleur niveau, avec les matches et des buts décisifs comme ça, ça va l'aider."