Vidéo. Euro 2016: l’Islande, le petit poucet qui fait peur aux ogres

VidéoAprès l’exploit de Leicester, on assiste cet été au miracle islandais. Le point commun entre ces deux équipes ne se résume pas seulement dans leurs tuniques bleues, mais surtout dans la manière avec laquelle ils gèrent leurs matchs.

Le 30/06/2016 à 10h27, mis à jour le 30/06/2016 à 10h57

Une discipline tactique et un esprit d’équipe hors du commun fait que le parcours de l’Islande à l’Euro 2016 ressasse le souvenir grec de 2004, avec une légère sauce Viking.

Ce petit pays de 330.000 habitants, dont 30% se trouvent actuellement en France, pour suivre leur équipe nationale, est en train de réaliser l’un des exploits de cette dernière décennie.

Après le miracle des Grecs en 2004 sur les terres portugaises, l’Islande est en train de récidiver en France, devant les yeux ébahis des chroniqueurs et présentateurs TV.

Pour savoir d’où vient cette «peur de rien» dont jouissent les joueurs islandais, il faut remonter à leur parcours avant l’Euro. Lors des phases éliminatoires, cette petite nation du football a validé son ticket de participation à son premier championnat d’Europe, en laissant derrière la Turquie (passée par les barrages), et les Pays-Bas qu’ils ont battus en aller-retour.

Rien que ça. Il fallait bien se méfier d’une telle équipe, puisque rares sont les équipes capables de mettre KO les Néerlandais d’Arjen Robben deux fois consécutivement.

En arrivant en France, ils font rougir le Portugal de Ronaldo. Au terme d’un match nul (1-1), la star du Real Madrid, agacée par la rigueur tactique des Vikings, a déclaré que cette équipe islandaise (défensive) avait «une petite mentalité» qui les handicapera pour le reste de la compétition.

Au final, ils finissent deuxième de leur groupe, en laissant derrière la Seleçao, et en éliminent la grande Angleterre en huitièmes de finale de la compétition.

Quand ceux qui ont inventé le soccer s’inclinent devant une telle équipe, on se dit que le charme du football se résume dans l’esprit d’équipe.

Cette envie de gagner partagée par toute une population (seulement 650 islandais n’étaient pas devant le match contre l’Angleterre), cette liesse populaire après chaque match fait chaud au cœur.

Mais pour poursuivre le rêve … les Vikings et leur capitaine doivent faire chuter la France qui joue à domicile, ce dimanche.

Le 30/06/2016 à 10h27, mis à jour le 30/06/2016 à 10h57