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Vidéo. Il était une fois le Maroc au Mondial: El Hadrioui pour Raghib... et une tête pour mettre le Ghana KO

Plus le match de la Côte d'Ivoire en novembre prochain approche, plus la pression monte et on essaye de décompresser en repensant au fois où le dernier match, nous a offert un moment d'extase. Cette fois-ci, on évoquera un certain Maroc-Ghana de 1997 et une tête salvatrice de Khalid Raghib.

Il était une fois le Maroc au Mondial. C'est le cas de le dire, puisqu'en 2018, ça fera exactement 20 ans qu'on a joué notre dernière coupe du monde. Et on peut remercier Khalid Raghib, le joueur emblématique de la Renaissance de Settat, qui avait eu son moment de gloire en 1997. 

C'était le 7 juin 1997, dans une soirée à Casablanca qui ressemble étrangement au 7 octobre dernier face au Gabon. On affrontait le Ghana, et on jouait notre qualification à une deuxième coupe du monde consécutive, après 1994 et la désillusion après la sortie par la petite porte. En 1997, on était à l'apogée de la génération 92. Bassir, Hadji, Naybet, Rossi, Hadda, Chiba... des noms synonymes de bons souvenirs pour les Marocains. D'ailleurs, si on demande à tout fan de football au royaume, quel fait les a marqué en 1997, la réponse serait unanime. 

L'année était celle où le Ghana allait voir noir à cause du Maroc. Tout d'abord, il y a eu le but de Raghib, puis en décembre, le Raja a battu Goldfields pour être champion d'Afrique, sur ce même mythique stade de Mohammed V. On se souvient de ce match tendu,  de la tête de Raghib comme un moment inoubliable du football marocain. Hadrioui le latéral gauche volant tente de trouver Hadji dans la profondeur, le défenseur repousse, elle revient sur le gaucher qui adresse un amour de centre à l'attaquant de la Renaissance de Settat. Raghib touche le ballon, le gardien ne bouge pas.

Elle est rentrée? Oui elle est rentrée. Ça avait pris une fraction de seconde avant que tout le monde ne suive Raghib dans son moment d'extase, de gloire et de fierté d'appartenance. On avait plié le match à 12 minutes de la fin des 90 minutes, et on allait jouer le Mondial en France avec nos supporters. On savait qu'on avait les moyens d'aller très loin, mais la suite tout le monde la connaît... Qui sait, la "Baraka" de Raghib nous a manqué, lui qui a est passé de héros à grand oublié de la liste. 

Par Nassim Elkerf
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