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Vidéo. "Main de Dieu": ces buts mémorables qui ont échappé à la vidéo

Un but a été annulé et un autre validé avec l'assistance vidéo lors du match amical France-Espagne (0-2) mardi. Revue des buts litigieux émaillant l'histoire du foot, valables ou non, avant l'apparition de la vidéo.

30 juillet 1966 à Londres Angleterre - RFA 4-2 a.p. (finale du Mondial-1966). On joue la prolongation (2-2) lorsque, sur une frappe en pivot, l'attaquant anglais Geoff Hurst décoche une frappe sur la barre. Le ballon retombe sur la ligne, ou derrière, ou devant... L'arbitre suisse Gottfried Dienst consulte son assistant soviétique, et décide d'accorder le but. Hurst inscrira ensuite son troisième but personnel pour offrir à sa nation son unique Coupe du monde.

22 juin 1986 à Mexico Argentine - Angleterre 2-1 (quart de finale du Mondial-1986). A la 51e minute, Diego Maradona et Jorge Valdano tentent un une-deux mais le ballon contré par un défenseur anglais prend de la hauteur. A la réception dans la surface de réparation, Maradona, à la lutte avec le gardien anglais Peter Shilton, marque de la main, but validé par l'arbitre tunisien Ali Bennaceur. "Ce but, je l'ai marqué un peu avec la tête et un peu avec la main de Dieu", commente le capitaine de l'Argentine. Quatre minutes plus tard, il signe un des plus beaux buts de l'histoire du foot, d'une action solitaire partie du milieu de terrain.

22 juin 2002 à Gwangju Corée du Sud - Espagne 0-0 a.p., 5-3 t.a.b. (quart de finale du Mondial-2002).  En tout début de prolongation, Fernando Morientes marque un but de la tête mais qui est illico annulé. L'arbitre assistant estime que son passeur, Joaquin, a auparavant fait sortir le ballon de l'aire de jeu avant son centre en retrait, ce qui n'est pas du tout manifeste à vitesse réelle, impression confirmée par le ralenti. Le même Joaquin, décidément malheureux, manquera son tir au but dans une séance fatale. Le pays-hôte l'avait déjà emporté contre l'Italie en 8e de finale (2-1 b.e.o.) sur fond de polémiques.

18 novembre 2009 à Saint-Denis, France - Eire 1-1 a.p. (barrage retour au Mondial-2010) . Les Bleus, vainqueurs 1-0 en Irlande, disputent la prolongation après un but de Robbie Keane. A la 103e minute côté gauche, d'un réflexe, Thierry Henry contrôle la balle deux fois de la main puis centre pour William Gallas qui marque de la tête le but libérateur. L'arbitre suédois, Martin Hansson, n'a rien vu. La qualification des Bleus de Raymond Domenech déclenche un tourbillon médiatico-politique autour de "Titi", ultime rescapé de l'âge d'or (Mondial-1998, Euro-2000) et sur le déclin. Cet épisode accentue un peu plus le désamour entre le public et l'équipe de France, avec bientôt en point d'orgue le fiasco de Knysna.

20 juin 2010 à Johannesburg.  Brésil - Côte d'Ivoire 3-1 (1er tour du Mondial-2010) Luis Fabiano inscrit son deuxième but d'une frappe sèche après une belle action en solo, un double coup de sombrero sur Didier Zokora et Siaka Tiéné. Mais, involontairement ou non, il s'est aidé de chacun des deux bras pour contrôler le ballon. L'arbitre français Stéphane Lannoy ne bronche pas.

27 juin 2010 à Bloemfontein. Allemagne - Angleterre 4-1 (8e de finale du Mondial-2010).  C'est le but qui décide la Fifa à accélérer la mise en place de la technologie sur la ligne de but, qui aura pour la première fois une incidence sur un match lors du Mondial suivant au Brésil. Frank Lampard, d'une frappe lobée aux abords de la surface, croit égaliser à 2-2 à la 38e minute, puisque le ballon franchit largement la ligne de but de Manuel Neuer. Mais l'Uruguayen Jorge Larrionda n'accorde pas le but. Et la Mannschaft s'imposera 4-1.

27 juin 2010 à Johannesburg. Argentine - Mexique 3-1 (8e de finale du Mondial-2010). Carlos Tevez ouvre la marque sur une passe de Leo Messi en position de hors-jeu (26e). Une erreur d'arbitrage assez classique. Sauf que quelques secondes après, les deux écrans géants du stade diffusent un ralenti de l'action et la dévoilent entachée d'un net hors-jeu. Les joueurs mexicains aperçoivent eux aussi ces images et se ruent sur l'arbitre italien, Roberto Rosetti, et sur son assistant qui n'a pas levé son drapeau. Les deux hommes se consultent longuement avant de valider le but. Et le speaker du stade, qui s'était jusqu'alors tenu coi, annonce l'ouverture du score pour l'équipe du sélectionneur Maradona.

Par Le360 (avec AFP)
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