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Vidéo. Mercato: la Turquie, une destination à la mode

Belhanda, Dirar, Pepe, Menez, Sagna, Gomis ou encore Valbuena… ont été séduits durant ce mercato estival par le championnat turc dont ils fouleront les pelouses la saison prochaine. Ils suivent ainsi la trace d’illustres noms comme Drogba, Roberto Carlos ou encore Wesley Sneijder.

Les clubs turcs ont défié la concurrence lors de ce mercato estival en proposant des contrats juteux aux joueurs à recruter. Ils ont ainsi prouvé qu’ils n’ont rien à envier à l’attractivité des championnats européens voisins, malgré un contexte politique et sécuritaire toujours tendu.

La raison principale est évidente. En Turquie les prélèvements d’impôts pour un footballeur sont de l’ordre de 15 %, tandis qu'en France, il faut compter environ 52% et entre 50 et 60% dans les ligues majeures européennes. L’augmentation non négligeable du pouvoir d’achat des joueurs qui choisissent de jouer en Turquie est un attrait particulier à la SüperLig.

Les clubs disposent d’une manne financière importante pour leurs recrutements et le paiement des gros salaires versés à leurs joueurs. À titre d’exemple, les principales recrues de ce mercato ont des salaires alléchants. 4 millions d’euros par an pour Valbuena (Fenerbahçe), 3 millions d’euros par saison pour Ménez (Antalyaspor) et les joueurs marocains Dirar (Fenerbahçe) et Belhanda (Galatasaray).

D’autre part, la proximité avec l’Europe est un autre atout, en plus du fait que les clubs turcs participent aussi aux compétitions européennes de l’UEFA.

Pour ceux qui ne sont plus loin de l’âge de la retraite, la Turquie c’est l’Eldorado, comme le Golfe ou encore la Chine. Il faut cependant reconnaître que la situation financière des clubs turcs est mitigée.

La première source de revenus du football turc est représentée par les droits audiovisuels. Le total des revenus générés par le football turc est d’environ 1,1 milliard d’euros. 60% proviennent des droits audiovisuels, entre 18 à 20% des revenus commerciaux et les 30% restants proviennent des recettes des matchs.

Aujourd’hui, si les revenus générés par l’ensemble des clubs de la SüperLig sont de l’ordre d’un milliard d’euros, soit quatre milliards de liras locales, par contre, leurs dépenses s’élèvent à quelque 6 milliards de liras, ce qui engendre un parfois un gros déficit chez certains clubs.

Les clubs turcs dépensent donc souvent l’argent qu’ils n’ont pas encore, en prélevant une avance sur les revenus futurs. Une raison pour laquelle la majorité des clubs turcs sont endettés. Un système non durable, mais qui marche bien pour l’instant, et qui pourrait bien attirer d'autres investisseurs dans le futur proche. 

Par Hanane Elarjoun, journaliste stagiaire
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