Sur ce dernier point, Samoura a été interrogé sur les menaces de Donald Trump à l’encontre des pays qui ne voteraient pas pour United 2026, qui peuvent fausser le processus de désignation du pays hôte. La numéro deux de la FIFA a réussi à esquiver les questions du journaliste en se contentant de rappeler les étapes du processus par lesquelles passent les candidatures à savoir l’épreuve de la Task Force, la validation des deux dossiers par le Congrès le 10 juin et le vote du 13 juin.
Elle s’est félicitée du fait que la décision finale revient aux 207 fédérations. Ajoutant que le football doit être séparé de la politique. C’est un principe de la FIFA qui justifie à lui seul de rejeter la candidature américaine suite aux menaces du locataire de la Maison Blanche.
Fatima Samoura s’est montrée plus diplomate en évitant de répondre à la question des journalistes qui ont insisté sur l’influence de l’argent et de la politique sur le vote du congrès de la FIFA.
Questionnée sur l’incohérence de la candidature nord-américaine avec trois pays en conflit (allusion aux problèmes frontaliers entre le Mexique et les USA, et la remise en question des États-Unis de l’accord de libre échange commerciale entre les trois pays, ndlr), la secrétaire générale de la fédération internationale de football a indiqué que la FIFA a reçu des garanties de la part des trois pays candidats.