Vidéo. Sarri demande à Kepa de sortir…il refuse!

VidéoLa finale de la League Cup remportée par Manchester City a été marquée par le comportement invraisemblable de Kepa, le gardien des Blues. Quand Sarri a voulu le remplacer, l'Espagnol a refusé à coups de grands gestes. Son entraîneur a pété les plombs.

Le 25/02/2019 à 09h16, mis à jour le 25/02/2019 à 09h19

Manchester City a remporté la League Cup, hier soir, au détriment de Chelsea (0-0 t.a.b. 3-4). La fin de match a été rythmée par les penalties ratés de Jorginho et David Luiz, la panenka d’Eden Hazard, mais aussi l’affaire Sarri-Kepa.

Le pensant blessé, le technicien italien a demandé à son gardien, l’Espagnol Kepa Arrizabalaga, de quitter la pelouse avant les tirs aux buts pour céder sa place à Willy Caballero. Mais Kepa refuse et Sarri plonge dans une colère noire. La scène est surréaliste. Entre les grands gestes de Kepa et l'incompréhension teintée de colère de Sarri, les images sont incroyables.

David Luiz a bien tenté de ramener le portier à la raison, sans succès. Après plusieurs minutes de flottement Kepa reste en place. Lors de la séance de tirs au but, il manque de sortir celui de Sergio Agüero et réussit même à écarter celui de Leroy Sané, mais il ne peut rien contre la défaite finale des siens.

"Il voulait me faire savoir qu’il était en condition pour faire la séance des tirs au but. Il avait raison, mais la façon dont il s’est comporté n’était pas bonne. Mentalement, il était prêt. Je ne l’ai réalisé qu’après le match", a déclaré Sarri ensuite comme pour mettre un terme à la polémique.

"Tout d’abord, je regrette la façon dont la fin du match a été perçue. Je n’ai jamais eu l’intention de désobéir à l’entraîneur ou à l’une de ses décisions. J’ai un grand respect pour l’entraîneur et son autorité", a déclaré, pour sa part, le gardien acheté à 80 millions d’euros à l’Athletic l’été dernier.

La presse n’est pas tendre envers Kepa. Le Daily Express parle de "mutinerie", le Daily Mirror estime que c’est "révoltant", le Times parle d’"embarras", le Guardian d’"anarchie".





Par Oumeïma Er-rafay
Le 25/02/2019 à 09h16, mis à jour le 25/02/2019 à 09h19