Certes, le Real a pu profiter d’un arbitrage favorable (penalty à la dernière minute contre la Juventus en quarts, deux offrandes face au Bayern en demie), mais il n’y a pas que la chance qui donne son aura lumineuse à Zidane.
Il a dû travailler dur pour en arriver là. Après sa rupture éphémère avec le foot peu après la finale de la Coupe du Monde 2006, ZZ a suivi la formation de niveau BAC+4 dédiée aux anciens sportifs de haut niveau au Centre de droit et d'économie du sport de Limoges (CDES).
Élève studieux, Zidane ne s’est absenté qu’une seule et unique fois lors des 14 sessions de trois-quatre jours de formation. Le directeur de l’établissement est bluffé par son humilité et son professionnalisme. "C'est une éponge ! Il retient tout, incorpore de manière très intelligente des données dont il sait qu'elles vont vont lui servir", déclare Jean-Pierre Karaquillo, fondateur du CDES.
Florentino Perez, le président du Real, l’avait incité à se former à l'économie, la gestion et le management. "Il n'est pas venu en disant: je suis Zinédine Zidane et vous allez me prendre, mais plutôt: je vous dépose mon dossier, je sais que je peux ne pas être pris", poursuit Karaquillo.
"J'ai arrêté l'école très tôt, je me devais de me préparer. J'ai bien fait de prendre le temps avant de me lancer là-dedans parce qu'aujourd'hui, je vois la complexité que c'est pour être performant", expliquait Zidane, il y a deux mois eu sujet de sa reconversion.
Coaching gagnant pour ZZ qui ne cesse d’impressionner. Va-t-il se démarquer encore plus en sauvant la saison du Real ce soir grâce à un nouveau sacre en C1? son histoire semble écrite, et la réussite l'accompagne...