Dans son numéro du 2 septembre, sofoot s’est livré à un exercice qui prêche le faux pour savoir le vrai. L’histoire commence avec une conversation datant du 2 février 2017 interceptée par la police.
Le patron du PSG, Nasser Al-Khelaifi, demande d’aligner Lucas contre Dijon et lui faciliter la vie pour qu’il marque. L’objectif de la manœuvre consiste à convaincre Neymar de signer pour le club l’été prochain. Le PSG pris la main dans le sac, la police française s’inspirant de la jurisprudence Juventus, envoie les Parisiens réfléchir à leurs crimes en Ligue 2.
Le 25 février 2018. Au 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans le salon doré de l’Élysée, le bureau présidentiel, Emmanuel Macron rentre dans une colère noire. Et pour cause, son Olympique de Marseille chéri est en train de se faire exploser au Parc des Princes, après avoir déjà pris une fessée au Vélodrome lors de la phase aller. Excédé, Macron tape frénétiquement sur un de ses quatre iPhones pour avoir son ministre des sports au bout du fil.
Le lendemain, presque 57 ans après le général de Gaulle, Emmanuel Macron applique l’article 16 de la Constitution et s’octroie les pleins pouvoirs. Nasser peut verser sa larme, Jupiter vient de le chasser du nuage de la Ligue 1.
Neymar a beau avoir posé ses valises dans une gigantesque baraque de 5000 mètres carrés à Bougival, quand la pluie tombe sur Paris, le soleil n’illumine aucun des cinq étages de sa maison. Et pour être heureux, le petit Brésilien a besoin de sunshine, de plages, d’animation. Rongé par le blues, Neymar appelle le patron.
«Nasser! J’en ai marre de me taper des déplacements à Saint-Étienne ou à Guingamp. Je veux aller en Corse.
– Moi vais acheter Corse pour toi. Combien ça coûte ? Combien ?
– Hmmmmm, on ne pourrait pas aller y jouer, tout simplement?
- Mais ACA et Gazélec être en Ligue 2 !
- Pas mon problème. Je veux faire des déplacements en Corse. On descend.»
Bref, à moins d’une fiction, le PSG de Neymar et Mbappé va atomiser les clubs de l’hexagone et, pourquoi pas, régner sur le football européen.
