France. Emmanuel Macron va-t-il révolutionner le foot ?

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Kiosque360. Avec Emmanuel Macron comme locataire à l’Élysée, le monde du football français a de bonnes raisons de penser qu’il a tiré le bon numéro pour sortir les clubs de l’Hexagone de la posture d’éternel looser.

Le 09/05/2017 à 20h00

A en croire Sofoot du 9 mai, le football français s’est senti pour le moins soulagé dimanche soir, après l’élection d’Emmanuel Macron à la tête de la République. On rembobine. Les intonations protectionnistes de Marine Le Pen sur le sujet - «soutenir les petits clubs afin de permettre la présence d’un maximum de joueurs français dans les clubs professionnels et lutter contre la financiarisation du sport professionnel »- avaient suscité une large inquiétude dans le milieu du football.

Selon Sofoot, le monde du ballon rond se moque de la plupart des idées contenues dans la partie «sport» du programme d’En Marche, qui au demeurant ne fera que renforcer les «usines à gaz administratives» qui ont une relative efficacité sur le terrain. En revanche, l’humeur politique et le fond culturel d’Emmanuel Macron ouvrent de nouvelles et passionnantes perspectives pour la Ligue 1. En effet, entre un foot pro en pleine révolution dans sa façon de penser le capitalisme sportif mondialisé et un Emmanuel Macron qui veut faire de la France un tycoon européen, la jonction est plus que probable. De ce point de vue, la saison 2016-2017 a démontré que les clubs français, avec des modèles divers, peuvent encore briller en Europe.

Une vision qui colle avec le «plan stratégique» adopté par le conseil d’administration de la LFP pour son quinquennat 2017-2022 qui a pour ambition de se hisser parmi le Big Four européen. «Macron veut un foot français qui gagne des matchs de Ligue des champions sur beIN Sports autant qu’il parle à notre mémoire nationale», peut-on lire dans Sofoot.

Selon le site français, tout est mis en place pour passer à la vitesse supérieure et en donne pour exemple, Jean-Michel Aulas (Olympique lyonnais), désormais quasi vice-président de la FFF, qui pourra profiter des contacts privilégiés des réseaux lyonnais (Collomb et Braillard notamment) auprès d’Emmanuel Macron, pour construire une relation de confiance entre les instances du foot et l’Élysée.

Par Faycal Ismaili
Le 09/05/2017 à 20h00