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Paris tient ses JO après un siècle de disette

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Kiosque360. Paris, qui n’a plus organisé les Jeux depuis un siècle (1924), va se voir attribuer les JO-2024. Ce mercredi, le CIO va officialiser cette décision à Lima, avec en toile de fond les soupçons de corruption qui visent les JO-2016 de Rio.
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Après trois douloureux échecs, le dernier face à Londres, la ville où Pierre de Coubertin a fondé le CIO et fait renaître les JO va enfin connaître le goût de la victoire pour la troisième fois (1900 et 1924), et organiser les JO de 2024, indique le portail français lavoixdunord.fr, du 10 septembre. 

Au terme d’une procédure inédite où après les renoncements de Hambourg, Rome et Budapest, Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), n’a voulu écarter aucune des deux «excellentes candidatures», les cardinaux du CIO doivent également attribuer les JO 2028 à Los Angeles, déjà ville-hôte en 1932 et 1984.

Ce mercredi, à l’issue d’une ultime présentation de 25 minutes de chacune des deux villes, les membres du CIO réunis en session devraient, à mains levées, entériner l’accord tripartite qui ne faisait plus aucun doute depuis qu’en juillet le CIO avait validé cette double attribution.

Pour décrocher le graal, Paris a mis en avant les athlètes, et poussé en première ligne le triple champion olympique de canoë, Tony Estanguet, coprésident à 39 ans du comité de candidature.

Mais avant de se prononcer, la commission exécutive du CIO a évoqué hier et aujourd’hui, à Lima, le dossier épineux des soupçons de corruption qui pèsent sur l’attribution des JO-2016 à Rio.

Les autorités brésiliennes ont en effet lancé mardi une vaste opération à l’encontre du chef de la candidature brésilienne, Carlos Nuzman, ancien membre du CIO, soupçonné d’avoir organisé l’achat de voix au sein de l’instance pour obtenir en 2009 l’attribution des Jeux aux dépens de Madrid, Tokyo et Chicago.

Enfin, un état des lieux sera également dressé quant à la préparation des JO d’hiver qui débutent dans cinq mois à Pyeongchang en Corée du Sud (9-25 février), à la lumière de la tension régionale provoquée par l’essai d’une bombe H par la Corée du Nord.

Par Fayçal Ismaili
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