Filinfo

Foot

PSG: Neymar et les stigmates du "penaltygate"

© Copyright : DR
On peut être étincelant, marquer un quadruplé et être sifflé par une partie de ses supporters: c'est ce qui est arrivé à Neymar mercredi soir contre Dijon (8-0), quand il n'a pas offert à Edinson Cavani un penalty qui aurait pu en faire le meilleur buteur de l'histoire du PSG.
A
A

Neymar n'a visiblement pas apprécié la réaction du public puisqu'il a quitté la pelouse contrarié, sans un mot pour les médias ni un sourire pour les supporters, alors que Paris venait de remporter la plus large victoire à domicile de son histoire en Ligue 1. Une scène surréaliste compte tenu de l'incroyable performance du Brésilien et son implication sur six des huit buts, saluées d'un 10/10 par le journal L'Equipe, une note rarissime.
Comme si la fête se terminait sur une fausse note en réveillant un souvenir un peu amer: cette fameuse querelle du "penaltygate" le 17 septembre contre Lyon au Parc des Princes où Neymar s'était chamaillé avec Cavani pour essayer de tirer un penalty à sa place, avant de laisser l'Uruguayen tenter sa chance... et rater.

“Neymar aurait pu faire un beau geste”
L'affaire paraît anecdotique, mais elle avait fait grand bruit dans un monde du foot où la moindre mimique d'une star comme Neymar, le joueur le plus cher de l'histoire (222 millions d'euros), provoque une pluie de commentaires et de débats.
L'entraîneur Unai Emery s'était d'ailleurs employé à dénouer la querelle entre les deux joueurs, tout en laissant s'installer la toute puissance de l'attaquant brésilien, venu à Paris pour être la vedette N.1 du club, après avoir vécu dans l'ombre de Lionel Messi au FC Barcelone.

Contre Dijon, c'était donc "Ney" qui était désigné pour tirer le penalty. Sauf qu'il venait de marquer trois fois et que Cavani avait l'occasion d'inscrire son nom dans l'histoire du club en atteignant les 157 buts sous le maillot parisien, soit un de plus que le grand Suédois Zlatan Ibrahimovic, lors de ses quatre saisons à Paris (2012-2016).
Bref, en laissant la balle à Cavani, Neymar aurait pu faire un "très beau geste, fair-play", comme l'a reconnu Thomas Meunier, tout en minimisant l'incident. Il aurait couronné une soirée parfaite pour Paris, à moins d'un mois du seul match qui compte jusqu'ici ou presque, le 8e de finale aller de Ligue des champions contre le Real Madrid.

One-man-show
Sauf que Ney, malgré les "Cavani, Cavani" lancés depuis les tribunes, a préféré conclure d'un énième but son "one-man-show", comme l'a titré L'Equipe. Devant des supporters divisés dans le stade et sur les réseaux sociaux entre ceux qui saluent le récital de l'artiste et balayent d'un revers de main ce petit accroc diplomatique et les autres, qui reprochent à Neymar ses excès d'individualisme et son manque de respect pour Cavani, dont l'éternelle hargne sur le terrain fait figure d'exemple.
"Si c'est juste pour une question de record... Si ce n'est pas mercredi, ce sera dimanche (à Lyon, en Ligue 1), point à la ligne", a rétorqué Thomas Meunier. "Quand tu mets quatre buts, que tu mets deux passes décisives, et tout ce que tu apportes pour l'équipe, te faire siffler juste pour un penalty, je trouve ça un peu ingrat de la part des supporters".
Pendant ce temps, certains internautes et commentateurs sportifs dénonçaient l'attitude de Neymar sur les réseaux sociaux, reprenant le mot clé "TPSG", pour "tout pour sa gueule", au sujet du Brésilien.
En Espagne, ce qui est de bonne guerre à l'approche du choc contre le Real, le journal Marca ne manquait pas de relever l'incident. A Paris, nul doute qu'il sera oublié si Neymar venait à inscrire un quadruplé contre les Madrilènes...

Par Le360 (avec AFP)
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous