Après un résultat assez satisfaisant à Alger, lors de la première journée de la phase de poules de la Champions League africaine, le Difâa Hassani d’El Jadida déçoit à domicile. Les Doukkalis, qui pointaient à la 2e place, suite à leur match nul à l’extérieur face au Mouloudia d’Alger, recevaient ce mardi la redoutable équipe congolaise du TP Mazembe. Le match s’est malheureusement soldé sur une amère défaite (0-2) des protégés du coach Abderrahim Talib, surtout que le DHJ aurait pu sceller la rencontre avant la fin de la première mi-temps.
A l’issue de cette deuxième journée, l’équipe congolaise conforte sa position de leader du groupe avec six points, devant le Mouloudia d’Alger victorieux face au Wifak de Sétif. Le DHJ occupe, quant à lui, l’avant-dernière place, comme nous le rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 17 mai.
Pour revenir aux péripéties du match, les Doukkalis qui ont bien entamé la rencontre en se créant plusieurs occasions, ont manqué de lucidité devant les buts. L’adversaire du soir aurait pu, lui aussi, ouvrir le score à plusieurs reprises, mais c’était sans compter sur la bonne forme du portier d’El Jadida.
En deuxième mi-temps, les Congolais étaient mieux organisés, ce qui n’a pas empêché les co-équipiers de Nanah de se procurer un face à face avec le gardien, manqué par le Tanzanien Simon Msuvan. Ce raté constituera le tournant du match, selon les propos de Abderrahim Talib, puisqu’une minute après, soit à la 51e minute exactement, le TP Mazembe ouvrira la marque. Quatre minutes plus tard, les Congolais doublent le score suite à une grossière faute défensive des Doukkalis.
Malgré cette défaite, l’entraîneur du DHJ s’est montré confiant et optimiste, arguant qu’il lui restait encore quatre matchs à disputer, dont deux à domicile face aux équipes algériennes. Néanmoins, les journalistes présents lors de la conférence d’après match, n’ont pas montré le même optimisme, rapporte le quotidien. Ces derniers ont jugé difficile la qualification au prochain tour. Le même sentiment était partagé par des supporters Doukkalis, qui étaient extrêmement furieux contre leur équipe et surtout contre l’entraîneur à la fin de la rencontre.