Il arrive aux arbitres de faire des fautes car ils sont avant tout humains, sauf qu'hier lors de la finale de ligue des champions, les petites erreurs de Bakary Gassama n'ont pas eu de gros impact sur le jeu. C'était des fautes anodines non sifflées ou le contraire, pas de quoi faire tout un plat. Sauf que les Cairotes, en mauvais perdants, parlent aujourd'hui encore d'arbitrage défavorable. Pourtant, tous les plateaux TV ont validé le but du WAC, sauf les Égyptiens, qui tiennent à voir un retour de hors jeu de Bencharki. Mais puisque c'est le football, on dira que ce n'est pas grave.
Le pire, c'est en conférence de presse qu'il a eu lieu. Hossam Al Badry, icône des Ahlaouis, est rentré en salle avec la ferme intention de provoquer. En bon récidiviste, il a d'abord montré que le micro de beIN Sports le dérangeait. Mais peu importe, c'est la suite qui est la plus drôle. Selon lui, les joueurs d'Al Ahly étaient les meilleurs sur le terrain. Peut-être, mais l'histoire ne retient que les vainqueurs. Et puisqu'il en est parfaitement conscient vu son expérience, il a tenu à avancer les vieux arguments qui ne font ni chaud ni froid, au vrai public d'Al Ahly, club octuple champion de la compétition, trop grand pour parler de petites fautes d'arbitrage et considérer que toutes les compétitions africaines sont corrompues.
Pour couronner le tout, il demande à l'attachée de presse de la FRMF, Dounia Lahrach, de traduire aux journalistes (il a parlé en égyptien). Quand elle lui répond que tout est clair, il a tenu à ce qu'elle traduise et cette fois-ci, c'était au tour des journalistes de le recadrer. En réponse, il a une nouvelle fois provoqué, avant que les responsables de la CAF ne choisissent de suspendre la conférence de presse pour éviter le pire.
Mais quelle mouche a piqué les Cairotes à Casa? Mis à part celle nommée El Karti et son but incontestable, on ne comprend pas vraiment cette réaction d'un club qui nous a habitué à une certaine classe en toute circonstance... Le club d'Aboutrika et des légendes égyptienne est descendu un peu trop bas.