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Ligue des Champions: le Barça face à un mur

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Quatre buts à marquer, trois géants à abattre: Dans sa quête d'une nouvelle "remontada" mercredi face à la Juventus Turin en quart de finale retour de la Ligue des Champions, Barcelone va se retrouver face à Leonardo Bonucci, Giorgio Chiellini et Gianluigi Buffon. Pour se qualifier, il faudra leur passer sur le corps.
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Luis Enrique y croit, son Barça peut marquer quatre buts "à n'importe qui". Simplement, la "Juve" et ses défenseurs ne sont pas n'importe qui et n'ont d'ailleurs pris que deux buts en neuf matches de Ligue des Champions cette saison. Même si Massimiliano Allegri a bâti avec son 4-2-3-1 l'une des Juventus les plus offensives de l'histoire, l'art de bien défendre reste au coeur de ce que représente le grand club turinois.

Un peu en retrait cette saison et pénalisé par le passage d'une défense à trois à une défense à quatre, Andrea Barzagli laisse ces temps-ci Bonucci et Chiellini former l'une des charnières les plus dissuasives qui soient. Les deux sont de formidables défenseurs mais Bonucci a une corde supplémentaire à son arc avec une relance longue de très haut niveau, qui en fait l'un des principaux artisans du jeu collectif de la Juve.

"Leonardo Bonucci est depuis toujours l'un de mes footballeurs préférés", disait ainsi Pep Guardiola quand il entraînait le Bayern Munich.

"Je ne veux pas avoir l'air vantard mais Gianluigi Buffon, Giorgio Chiellini, Andrea Barzagli et moi, nous sommes la meilleure défense du monde", assurait de son côté Bonucci il y a deux ans.

Très sûr de lui et de ses qualités, pas très bavard ni toujours très aimable, Bonucci est longtemps resté à l'écart de l'agitation médiatique et de l'affection des tifosi.

Les choses ont changé cette année avec la grave maladie de son jeune fils Matteo, qui a beaucoup ému en Italie. Aujourd'hui guéri, Matteo apparaît de nouveau sur le compte Instagram de son père, vêtu du maillot de la Juventus alors que son grand frère Lorenzo porte... celui du Torino.

"Soit je lui interdis de voir ses meilleurs copains, soit je le garde comme ça. Il court partout dans la maison en imitant la célébration de Belotti (l'avant-centre du Torino, ndlr)", a plaisanté Bonucci dans une interview à La Reppublica. Son compère de la charnière est fait d'un autre bois. Avec son nez cassé et sa tête de bandit de grand chemin, Giorgio Chiellini semble sorti tout droit dé l'école italienne des stoppeurs des années 80. Surnommé Giorgione (le grand Giorgio), King Kong ou "Le Gorille", il est puissant, dur et vicieux.

Ses retrouvailles avec Luis Suarez, qui l'avait mordu lors d'Uruguay-Italie au Mondial-2014, étaient attendues et les médias italiens se sont régalés de la façon dont il a "mangé" ou "muselé" l'Uruguayen au match aller. Hors du terrain, Chiellini est un professionnel charmant, souvent envoyé face à la presse pour commenter les matches et l'actualité de la Juventus.

Cultivé et curieux, il mène des études d'économie en parallèle à sa carrière sportive et vient d'obtenir un diplôme en gestion des entreprises, équivalent à un DEA français. King Kong est devenu "Dottor Chiello". S'ils parviennent à se débarrasser de ces deux-là, comme ils l'ont fait quelquefois à l'aller, les attaquants barcelonais auront ensuite encore affaire à Buffon.

En sortant un arrêt fantastique face à Iniesta au Juventus Stadium, le capitaine et gardien de la Juve a montré qu'il restait à 39 ans l'un des quatre ou cinq meilleurs spécialistes au monde. Et "Gigi" n'a jamais encaissé le moindre but de la part de Messi. La recette ? "J'ai eu la chance d'avoir toujours des défenseurs qui lui ont rendu la tâche difficile".

Par Le360 (avec AFP)
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