Le PSG est donc dans une tourmente qui tombe au plus mal. Des mois que les Parisiens ne pensaient qu'à ça, ce match contre Chelsea. Depuis le tirage au sort du 14 décembre, pour être précis, entièrement tendus vers leur marche dans la compétition reine, qui est aussi leur objectif numéro 1, avec le dernier carré dans le viseur.
D'autant plus que cette belle, après les confrontations en 2014 (1-3, 2-0 pour Chelsea en quarts) et 2015 (1-1, 2-2 a.p. pour Paris en huitièmes), semblait dessiner le PSG comme favori, équipe invincible en France quand Chelsea limogeait José Mourinho et végétait en seconde partie de tableau en Angleterre.
Mais aujourd'hui, on ne parle plus que de cette affaire Aurier, qui a aussi dénigré samedi soir certains de ses coéquipiers, dont les stars Zlatan Ibrahimovic et Angel Di Maria. C'est donc la cohésion du groupe qui est mise à l'épreuve.
Quant à Chelsea, depuis l'arrivée de l'entraîneur néerlandais à Londres, les Blues ne perdent plus, sans beaucoup gagner non plus (six victoires, six nuls), mais ils restent sur un carton samedi contre Newcastle (5-1).
Le PSG reste aussi sur un carton, mais hors-terrain et médiatique. Mardi, le foot reprendra ses droits.
Le programme
Mardi 16 février
Benfica (Por) – Zenit Saint-Pétersbourg (Rus)
Paris Saint-Germain (Fra) – Chelsea (Ang)
Mercredi 17 février
LA GANTOISE (BEL) – Wolfsburg (All)
AS Rome (Ita) – Real Madrid (Esp)