Les actes de violences dans les stades mais surtout ceux ayant émaillé le match Raja de Casablanca-Chabab Rif Al Hoceima ont été à l’origine de l’interdiction des groupes ultras. Une rixe entre des ultras rivaux du Raja ont coûté la vie à deux jeunes adolescents.
Interdits de toute activité via une circulaire de l’Intérieur, adressée aux clubs pas les walis, les ultras n’obtempèrent pas. Nombre d’entre eux se désengagent des fans violents et entendent braver cette interdiction.
A Casablanca, par exemple, des ultras ont trouvé le moyen pour faire entendre leur voix et protester contre ce qu’ils considèrent comme une «injustice». Les murs de la ville blanche sont ainsi tagués de messages exprimant cette prise de position.