Raja: le mea culpa des ultras

Le 19 de ce mois, le Raja, club mythique casablancais et Marocain, remportait la Coupe des clubs de l'Union nord-africaine de football (UNAF) contre les libyens du Hilal de Benghazi suite à une année de vaches (très) maigres. Mais ce sacre a surtout été marqué par la décision d’une partie du public des Verts qui a gâché la fête. Ce n’était ni des supporters des FAR et encore moins les frères ennemis du WAC, mais bien deux factions de supporters du Raja: les «Eagles» et les «Green boys». Aujourd’hui, comme le rapporte Al Massae dans ses pages sportives du 24 août, ses deux «factions» font leur mea culpa ou presque… Dans un communiqué conjoint, cité par le journal, elles disent avoir été victimes de rumeurs postées sur Facebook, sans préciser de quelles rumeurs il s’agit mais tout en promettant que tout rentrera dans l’ordre dès la reprise de la Botola, très prochainement, contre le Chabab Al Massira, représentant du chef-lieu du Sahara Marocain (Laâyoune).

La caillera verte…

Cela dit, ce mea culpa des Ultras du Raja ne doit pas cacher une triste vérité. A chaque fois qu’un match de foot se joue dans la Métropole, qui a le malheur d’abriter un stade pratiquement situé dans le centre-ville, les Casablancais retiennent leur souffle. Pour leur dernière malheureuse et malencontreuse sortie, les supporters du Raja ont fait tellement de grabuge que les forces de l’ordre ont dû intervenir, avec le bilan que l’on sait, cet autre mercredi noir: des blessés chez les fans et la police, et 40 arrestations. Aujourd’hui encore, pas moins d’une dizaine de rajaouis sont en état d’arrestation et attendent d’être jugés pour violences et détérioration de biens publics et d’autrui.

La reprise de la Botola approche à grands pas. Le Raja semble décidé à se ressaisir pour faire oublier ses piètres performances de la saison écoulée.