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2030, quel allié pour le Maroc? 

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Kiosque360. Pour déposer le prochain dossier pour la Coupe du Monde 2030, le Maroc cherche des alliés pour une candidature conjointe.  
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Le Maroc a clairement des ambitions pour déposer une nouvelle candidature pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030 après l’échec enregistré le 13 juin dernier. Sauf qu’il semblerait que le royaume cherche un pays ami pour déposer un dossier conjoint. Le quotidien Assabah, daté du 20 août, consacre toute une page pour peser le pour et le contre d’un dossier commun déposé par le Maroc et une autre nation.
 
Il faut dire dans un premier temps que les futurs concurrents seront d’un très gros calibre. L’Europe veut que cette édition 2030 soit sur son sol, et des pays comme la France, l’Allemagne ou encore la Grande Bretagne pensent à déposer un dossier commun. La Belgique aurait les mêmes intentions, alors que l’Espagne serait, selon le quotidien, dubitative par rapport à l’organisation d’une coupe du Monde. Du côté de l’Amérique Latine, un dossier est en gestation depuis un bon moment. En effet, l’Uruguay veut fêter le centenaire de la Coupe du Monde sur son territoire et elle sera épaulée par l’Argentine et le Paraguay.
 
Par ailleurs, si le Maroc aimerait organiser conjointement, avec une autre nation, l’édition 2030 de la Coupe du monde c’est pour des raisons financières aussi. Hormis les frais liés à l’organisation, la promotion du dossier de candidature nécessite aussi beaucoup d’argent. Dans ce sens, le quotidien Assabah préfèrerait que le Maroc s’allie avec l’Espagne et le Portugal au lieu de déposer un dossier commun avec les pays maghrébins de l’Algérie et la Tunisie.
 
Le journal explique aussi que l’organisation d’une Coupe du monde aiderait le Maroc à booster son économie et ses recettes touristiques. Le tourisme en Russie a d’ailleurs augmenté de 5% grâce au dernier Mondial. Pour rappel, l’édition 2030 verra la participation de 48 équipes (contre 32 actuellement), ce qui se traduira en un grand nombre de visiteurs pour le ou les pays organisateurs. 

Par Ismail El Fassi
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1 commentaires /

  • Pragmacom
    Le 20 Aug. 2018 à 21h16
    Je ne suis pas convaincu par le bien-fondé de cette fixation sur l'organisation d'un mondial par le Maroc. Hormis le goufre financier que cela implique, les supposées retombées économiques sont très hypothétiques. Jusqu'ici, rares sont les pays organisateurs qui y ont trové leur compte. Au contraire, en plus du déficit enregistré, les installations sportives très coûteuses dans plusieurs pays (Afrique du Sud, Brésil, Corée; Japan, ...) sont très sous-utilisées et certaines ont même été laissées à l'abandon. Les recettes escomptées dépendent des potentialités attendues de la publicité et des sponsors, mais aussi du remplissage des stades. Sur ces aspects, nous n'avons pas le bon bout et le support suffisant des grands acteurs. Une candidature Nord-Africaine serait problématique politiquement et financièrement et ne ferait pas le poids ur des candidatures groupées européennes ou Sud-Américaines.
    Les ibériques ne sont pas chauds pour des raisons de sécurité; d'immigration et de doute sur notre capacité d'organiser un tel événement. Rappelez-vous la récente super coupe Séville-Barcelone à Tanger où notamment l'autocar de Séville a été assailli de gamins.

    Non, cet argent colossal aurait une meilleure utilisation par des investissements judicieux dans l' enseignement, la formation ; la santé, et des projets économiques innovants et générateurs d'emplois durables.
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