Abdellah Malaga: "Sei grande grande grande"

Abdelleh Malaga est un nom qui vaut son peson d'or. Un footballeur aux qualités indéniables. Il a côtoyé un certain Larbi Ben Barek, la Perle Noire. Sa carrière de footballeur, il l'a passée en grande partie à Malaga. Il porte aussi le nom de Ben Barek.

Il est revenu, au Maroc, dans les années 1980, avec de belles idées, dont notamment celle de «1000 joueurs», où il faisait le tour des quartiers populaires pour sélectionner des talents prometteurs. Il faudrait beaucoup de temps et d'espace pour revenir sur cette idée formidable d'un homme formidable.

Nommé entraîneur adjoint de l'Allemand Olk Werner, Abdellah Malaga est parti dépité après l'échec aux Jeux olympiques de Barcelone 2012. Ce fut la rupture définitive avec son pays d'origine.

Ceux qui ont eu l'occasion de le connaître de près, reconnaissent les qualités humaines intrinsèques de l'homme.

Un homme de coeur et d'esprit
A l'Institut Moulay Rachid à Rabat, il demandait aux jeunes patience. Et sur ses instructions, un footballeur n'ayant pas été pris, partait avec au moins 1000 dirhams dans les poches et des équipements sportifs. Ce qu n'était pas isignifiant.

Il consolait les joueurs n'ayant pas donné satisfaction avec une sorte de paternalisme hors pair. Il n'étai pas en mesure d'annoncer la sentence. A chaque moment, en son absence, on disait c'est «Azra'îal», un type venant annoncer la fin du séjour.

Rencontré, il y a presque 20 ans, au stade de la défunte CLASSS, il a refusé l'entrée gratuite, achetant 20 tickets. 

Mohamed Timoumi en sait beaucoup sur la valeur de l'homme. Transféré au Real Murcie après une excellente Coupe du monde au Mexique en 1986, son passage en Liga s'avère un grand échec. Il avouera plus tard: "Malaga m'a déconseillé de jouer en Espagne. Il m'a dit que mon style de jeu plutôt brésilien ne peut s'adapter à un tel championnat."

Aussi, il y a une année, une équipe de le360sport s'était rendue dans la ville de Malaga pour faire un reportage sur Hachim Mastour. Elle a été acueillie à bras ouvert par Ssi Abdellah qui lui a facilité la tâche. Et aujourd'hui encore, il répond au téléphone avec calsse et bohnomie à chaque qu'on a besoin de lui.

Aujourd'hui, alors que les Espagnols fêtent son anniversaires, nous autres footeux ayant connu de près ce grand Monsieur, nous ne pouvons dire plus que «Merci». Merci pour l'humilité dont il a toujours faire preuve.

Les Italiens, quand ils veulent rendent hommage à grande personnalté, disent : «Sei grande grande grande» (Tu es grand grand grand). 

Happy birthday to you.