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Analyse. Maroc-Mali: en 3-5-2, en 4-2-3-1, avec 2 attaquants... Renard a l'embarras du choix

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Epargnés par les blessures, les Lions seront au complet face au Mali ce soir. Tous les titulaires sont présents à l'exception de Boufal, écarté par choix technique. Une aubaine pour Hervé Renard qui aura le choix entre son 3-5-2 habituel, un 4-2-3-1 ou décider de jouer avec 2 attaquants et 4 défenseurs.
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Hervé Renard est un entraîneur chanceux. Pour un sélectionneur, avoir son effectif au complet pour un match aussi important est une sensation de satisfaction très rare dans le football actuel. Avec la charge que vivent les joueurs, plusieurs craquent lors des dates FIFA. Mais cette fois-ci, les blessures ont épargné nos Lions et c’est tant mieux, car elles ont fait assez de dégâts durant la CAN 2017.

Pour affronter le Mali ce vendredi, Hervé Renard a le choix. Opter pour son 3-5-2 habituel, avec Tannane et Dirar dans les couloirs et un milieu composé de la doublette Ahmadi-Boussoufa et le même axe défensif de la CAN (Benatia, Da Costa, Saiss). Ou choisir d’évoluer avec 4 défenseurs, en alignant Hakimi en défenseur droit et Dirar devant lui pour le soutenir, et même chose pour le côté gauche avec le jeune Amine Khemass et Oussama Tannane. Dans ce cas, le sélectionneur aura le luxe de pouvoir demander à ses ailiers de changer de côté en plein match.

Dans l’axe central, on verra à 100% Mehdi Benatia qui a fait son grand retour, alors que dans le milieu de terrain, Boussoufa et El Ahmadi sont intouchables. Or, le grand dilemme pour le sélectionneur serait de décider qui débutera devant, et surtout combien de joueurs. Un attaquant, deux ou même trois, Hervé Renard en décidera. Mais ce qui est certain, c’est qu’il a des profils différents pour choisir. Mimoun Mahi pour apporter de la profondeur? Bouhaddouz qui pèse sur les défenseurs et libère les espaces? Ou miser sur Alioui et ses frappes de loin capables de faire mouche à tout moment?

Avoir le choix est peut-être un luxe pour les entraîneurs, mais faire le bon est une autre histoire. Mais le technicien français connaît son groupe et les particularités de chacun. Car pour un attaquant, lors d'un match à haute tension, comme celui de ce soir, il ne suffit pas d'être bon avec les pieds, mais il faut être très solide mentalement aussi. 

Par Nassim Elkerf
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