CAF: Lekjaa vise la présidence de la zone nord

L’histoire du Maroc avec la CAF n’a jamais été un fleuve tranquille. Le quotidien Al Akhbar, dans son édition du 10 février, retrace l’histoire de ce conflit de basse tension. À commencer par la présence des cadres marocains dans cette instance africaine. Selon Al Akhbar, seulement sept membres représentent le Maroc : il s’agit de Hicham El Amrani, en sa qualité de secrétaire général, Said Belkhayat de la commission d’organisation de la CAN, Fouzi Lekjaa, membre de la commission d’organisation du championnat d’Afrique U20, Mohamed Boudrika, membre de la commission d’organisation des compétitions interclubs, Belaid Lghern, représentants de zones de la Commission des arbitres, ainsi que Mustapha Badri et Mohamed Mkrouf de la commission des médias.

Al Akhbar rappelle que la crise entre le Maroc et la CAF est arrivée à son paroxysme quand le royaume a refusé d’organiser la CAN en 2015 en raison de l’épidémie d’Ebola et le recours du président de la CAF devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a failli coûter au Maroc un gel de la participation des clubs et de la sélection marocaine dans les compétitions africaines et ce, pendant quatre ans.

Pour se placer en force dans l’organigramme de la CAF, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa ambitionne de gagner la place de président de la zone Afrique du Nord. Mais il va devoir faire face à l’indéboulonnable président sortant, l’Algérien Mohamed Raouraoua et le Libyen, Anouar Tichani.

Pour préparer cette bataille électorale, Fouzi Lekjaa a fait du VRP pendant toute la durée de la dernière CAN qui s’est tenue au Gabon, multipliant les rencontres avec Issa Hayatou et d’autres cadors de l’instance africaine pour gagner leur soutien. Une démarche de la FRMF qui va de pair avec la nouvelle orientation du royaume qui s’est couronnée par le retour à l’Union africaine. Verdict, le 15 mars à Addis-Abeba. Une capitale qui nous sourit.