Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa peut nourrir des regrets suite aux actes de violences et vandalisme qui heurtent le football marocain. Il a déclaré, ce jeudi, à Radio Mars: "Tout le monde est responsable de ces actes de violences, on ne peut pas s'en prendre à une partie quelconque. On doit faire preuve de solidarité pour trouver des solutions contre ce phénomène qui dure depuis longtemps".
Fouzi Lekjaa a par ailleurs évoqué les derniers actes de violences survenus le week-end dernier à Al-Hoceima et Sidi Kacem suite aux matchs WAC-CRA et USK-MAS de Botola D1 et D2. Il a demandé aux autorités de prendre des décisions plus sévères envers les responsables de ces actes. Selon Lekjaa, "il est inadmissible que les responsables de ces violences purgent des courtes peines et ressortent vite de la prison pour récidiver".
Il a par ailleurs ajouté que "le mieux est d’avoir une Botola sans supporters plutôt que d'assister à des actes sanglants après la fin de chaque match, des décisions courageuses devant être prises pour résoudre ce problème une fois pour toutes."
Une telle déclaration du patron de la plus haute instance du football national est plus qu'étonnante, puisqu'au lieu de sauver le football, elle incite à l'enfoncer davantage dans la crise. Car un football sans supporter n'en est pas un.
Il aurait été préférable de s'inspirer des nombreuses expériences à travers le monde, qui ont réussi à juguler les violences dans les stades, en alliant intelligemment sanctions exemplaires, prévention, senibilisation pédagogique. C'est le rôle premier de la FRMF.