La gestion des infrastructures sportives en danger

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Kiosque360. Le ministère de la Jeunesse et des sports a décidé de ne plus gérer les installations sportives à travers les SEGMA. Une décision pas encore appliquée, même si sa date d’entrée en vigueur était fixée au 1er janvier 2018.

Le 03/01/2018 à 22h23, mis à jour le 03/01/2018 à 22h31

Une récente décision du ministère de la Jeunesse et des sports pourrait avoir un impact très important sur la gestion des infrastructures sportives au Maroc. Le département dirigé par Rachid Talbi Alami veut qu’à partir de ce mois de janvier les installations sportives ne soient plus gérées en tant que SEGMA. Selon le quotidien arabophone Assabah daté du 4 janvier, le ministère devrait annuler tous les contrats de gérance, notamment pour les terrains de proximité dans les villes marocaines.

Seulement, le journal précise que jusqu’à mercredi aucun changement n’est à relever, selon des sources auprès des délégations dans quelques villes et provinces du royaume. Ces mêmes sources, non précisées, expliquent que cette décision va avoir du mal à se mettre concrètement en place. Car si jamais elle est appliquée, toutes les installations sportives seront à l’arrêt. Il faut savoir que les contrats signés dans le cadre des SEGMA prévoient la gestion au quotidien de toutes les affaires courantes.

Le quotidien ajoute que plusieurs terrains de proximité, salles couvertes et des complexes sportifs sont concernés par cette décision. C’est pour cette raison que les sources d’Assabah conseillent de prévoir une période transitoire, d’autant plus que le ministère peine à trouver les moyens financiers nécessaires pour la gestion.

Le quotidien prévient aussi qu’un grand nombre de personnes se retrouveront au chômage quand la décision sera appliquée, même s’il est prévu que la gestion soit accordée aux délégations et directions régionales et provinciales affiliées au département de la Jeunesse et des sports.

Par Ismail El Fassi
Le 03/01/2018 à 22h23, mis à jour le 03/01/2018 à 22h31