La police judiciaire de la ville de Rabat vient d’ouvrir une enquête suite à la plainte déposée par l’entraîneur de l’AS FAR. Celle-ci fait suite aux menaces de mort proférées par une partie des supporters du club à l’encontre de M’Hamed Fakhir, dimanche en marge du match qui opposait son club à l'Ittihad de Tanger.
On pouvait ainsi lire sur une banderole soulevée lors du match comptant pour la 8e journée de la Botola, «Fakhir tu nous as trahis. Tu n’as qu’à choisir entre la démission et la tombe!».
Le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia daté du 14 novembre rapporte que les enquêteurs ont eu accès aux enregistrements vidéo de la rencontre. Ils ont, de ce fait, pu identifier quelques personnes qui ont placé la banderole.
Selon le quotidien Al Ahdath, il s’agirait de membres d’une groupe d’ultras proche du club militaire, contre qui la police a lancé des avis de recherche nationaux. En réaction à ces événements l’Ultras Black Army, tout en reconnaissant avoir soulevé ladite banderole, a nié toute velléité de menacer de mort le coach Fakhir.
Dans une déclaration publiée sur la page officielle de l’ultras r’bati sur Facebook, ce dernier a essayé tant bien que mal de justifier son acte. Selon lui, Fakhir aurait trahi la confiance de son public, raison pour laquelle il doit quitter le club.
En ce qui concerne la banderole brandie, le terme «tombe» veut dire: la fin de la carrière sportive et professionnelle de l’entraineur, et non pas la fin de sa vie. Avant de conclure que l’ultras est responsable de ce qu’il dit et écrit, et non pas de ce que les autres comprennent.
De son côté l’ultras Askari a annoncé qu’il mettait fin à tout partenariat avec les autres groupes de supporters, en référence à l’ultras Black Army.
