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La presse internationale détruit la Mannschaft

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L'Allemagne, championne du monde en titre, s'est inclinée mercredi face à la Corée du Sud (2-0) et se retrouve éliminée du Mondial 2018 dès le premier tour. Un tremblement de terre qui a durement fait réagir la presse internationale.
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Auf Wiedersehen la Mannschaft! Un tremblement de terre, un tonnerre et un naufrage. L'Allemagne, qui  n'avait jamais quitté la compétition avant les quarts depuis la Coupe du monde 1954, est éliminée au premier tour. Une catastrophe qui a fait réagir la presse internationale dans les quatre coins du globe et qui n' pas épargné personne.

"Le naufrage allemand" a titré le quotidien, Frankfurter Allgemeine Zeitung, pour évoquer cette humiliation et la sortie prématurée des hommes de Joachim Löw.

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Le Tagesspiegel de Berlin estime que c'est la fin d'une ère et le début d'une autre, "c'est la fin d'une époque pour la Mannschaft, une partie de ses joueurs et son coach Joachim Löw aussi". Même si aux dernières nouvelles Löw devrait rester en poste.

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Le journal Die Welt a commenté, "c'est fini". Avant d'ajouter que c'est une honte historique pour l'Allemagne.
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L’Équipe fait appel à l’Histoire et évoque "la bérézina", qui, par une extension de langage, est devenue synonyme de déroute.

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Du côté de l'Espagne, le quotidien madrilène AS, a illustré sa Une par une image de la défaite et un commentaire disant "au revoir" à la Mannschaft.
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Pour Mundo Deportivo, ​c’est "une défaite historique" pour l'Allemagne. Pour le média Catalan la Mannschaft a été touché par la malédiction du champion.
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Sur son article, le quotidien anglais, The Times, parle du "jour où les Allemands ont disparu"  et évoque aussi la grande déception des supporters.
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The Sun a choisi un mot allemand pour illustrer sa Une : "Schadenfreude". Un terme, qui décrit le fait de se réjouir du malheur des autres.
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Enfin, la presse italienne s'est moqué du revers allemand. Corriere dello Sport a écrit l'un des commentaires plus drôles, "on se voit à la plage", pour rappeler que l’Italie n’est pas la seule équipe en vacances.

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Par Aymane Kadiri Alaoui
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