L'enfer du décor. CAN, ce n'est pas la joie!

Disons-leur sans contour ni ambages: rien ne va plus au sein de l'équipe nationale de football.  A quelques jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017), l'état de santé des Lions de l'Atlas n'est guère rassurant. Il y a certes les blessures de certains joueurs clés, qui relèvent des impodérables, des aléas du foot et dont on ne peut rejeter la responsabilité sur l'entraîneur et les responsables.

Mais il y a aussi et surtout les choix qui jusque-là se sont avérés catastrophiques. Leur responsabilité incombe à l'entraîneur et aux responsables qui lui ont donné carte blanche pour faire ce que bon lui semble tout en se cantonnant dans un immobilisme boudeur.

Le choix de l'Iran comme sparring-partener pour un match de préparation aux Emirats, la sélection de joueurs blessés, l'éviction de Hakim Zyech... sont autant d'ingrédients du mécontentement, voire du désespoir de voir le team national réaliser de bons résultats sous la houlette d'Hervé Renard.

Après avoir laissé entendre qu'il ira au Gabon non pas pour la victoire mais pour faire de la simple figuration, l'entraîneur national a répété, ce jeudi 5 janvier lors d'une conférence de presse aux Emirats, la même rengaine. L'objectif, pour lui, est la qualification pour les quarts de finale. C'est à se demander de qui se moque le Renard quand on sait que faire partie des deux premiers du groupe qualifie automatiquement pour les quarts. Lorqu'on ne vise pas au-delà de ce stade de la compétition, à quoi bon servent tous ces moyens colossaux mis à la diposition du Onze national et de son entraîneur!

Force est de reconnaître qu'Hervé Renard et les responsables de la fédération qui l'ont enagagé sont partis du mauvais pied. Les cafouillages ayant jalonné la préparation des Lions de l'Atlas pour la CAN s'annoncent de mauvais augure pour la suite. Plus de doute: la grand-messe du sport afircain sera synonyme d'un nouveau fiasco pour le football national. A moins d'un miracle.