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L’enfer du décor. Lekjaa seul contre tous

Fouzi Lekjaâ, président de la Fédération royale marocaine de Football © Copyright : DR
Entre la dernière assemblée générale tenue en février dernier et la prochaine prévue pour septembre prochain, beaucoup de choses se sont passées qui n’honorent guère le football national.
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A l’orée de l’assemblée générale ordinaire et au moment où les comptes de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) sont en train d’être audités, Fouzi Lekjaa est dans une situation peu confortable.

Si le patron du football national peut se targuer d’avoir drainé une manne financière importante pour les clubs, il ne peut justifier ses mauvais choix côté gestion. Pour preuve, les commissions censées être le moteur de la gestion du ballon rond national, sont en stand-by.

Les hommes forts du président ayant claqué la porte, Lekjaa est resté seul maître à bord. Son ancien bras droit, Mohamed Boudrika, est parti avec perte et fracas. Le président des équipes nationales, Noureddine El Bouchehati, celui-là même qui était à l’origine du rapport «cap-verdien» ayant valu sa place à Badou Zaki, a également jeté l’éponge. Abdelmalek Abroun est, lui aussi, mécontent pour avoir été délogé de la Commission des infrastructures, et n’hésite pas à tirer (à hue et dia) sur Lekjaa.

Même le puissant président du Wydad de Casablanca, Said Naciri, l’a contrecarré, en mobilisant la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) pour battre en brèche l’idée d’augmenter le nombre des équipes de la Botola D1 de 16 à 18. Sans doute ce revers restera-t-il en travers de la gorge de Lekjaa.

Et s’il fallait énumérer les déboires et cafouillages de cette année d’exercice, ce serait à n’en plus finir.

Elu président de la FRMF en avril 2014, Fouzi Lekjaa aura eu suffisamment de temps pour maitriser les rouages d’un sport qui, contrairement à la finance, son domaine de prédilection (il est directeur du Budget au sein du ministère de l’Economie et des Finances), n’obéit pas à la stricte logique de la méthodologie.

Et il n’est jamais trop tard pour rattraper le temps perdu. Pourvu que l’on sache tirer les enseignements qui s’imposent.

Par Abdelkader El-Aine
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