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L'enfer du décor. Pour l'amour du maillot

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L'image, dit-on, est fugace, les écrits restent. Pourtant, il est des images qui en disent beaucoup plus long que tous les discours. Celles de Lions de l'Atlas, en pleurs, à la CAN, interpellent.
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Beaucoup d'émotion et surtout de la sincérité dans les images et propos de ces footballeurs. Ils méritent notre respect. D'autant plus que certains d'entre eux ont défié leur club pour répondre à l’appel du cœur. Ils sont venus défendre les couleurs nationales, sachant qu'à leur retour, ils seraient considérés comme des «déserteurs» vis-à-vis de leurs employeurs européens ou de pays du Golfe. 

Ce mardi 1er février, les sœurs Williams (Serena et Venus) ont annoncé ne pas prendre part au match de la Fed Cup contre l'Allemagne, les 21 et 22 février. Les Américaines, respectivement 1ère et 11e au classement mondial, qui s'étaient affrontées en finale de l'Open d'Australie, seront remplacées par les N°38 et 48°. 

Un peu plus tôt dans la journée de ce mardi, le capitaine français, Yannick Noah, a poussé un grand coup de gueule. «La situation de la Coupe Davis va au-delà de l'existence de cette épreuve. On est dans un monde de business où la tradition laisse la place peu à peu au profit, aux entreprises qui décident. Les arguments des joueurs du top 10 sont toujours économiques... J'aurais le pouvoir, je les obligerais à jouer», a-t-il dit dans une interview accordée à lematin.ch. 

Cela pour rappeler que nos Lions de l'Atlas, du moins ceux ayant pris part à la CAN 2017, ne sont pas logés à la même enseigne. Pour preuve, après la qualification pour les quarts de finale, ils ont affiché une indifférence absolue quant à l'offre de dirigeants venant les encourager en leur proposant l'augmentation de leurs primes.

Quant à l'aspect purement sportif, il reste, sans doute, beaucoup de choses à revoir. Mais, déjà, l'humilité dont ont fait preuve nos joueurs, est un gage d'espoir.

Un proverbe américain dit : «Jamais un succès n'est définitif et jamais un échec n'est fatal. Seul compte le courage». Le courage réside aussi (et surtout) dans le respect de l'apport des prédécesseurs ayant donné le meilleur d'eux-mêmes pour baliser le terrain aux jeunes.

Par Abdelkader El-Aine
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