Les fédérations sportives vont passer au statut d’utilité publique

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Kiosque360. Pour réformer les différentes fédérations sportives marocaines, le ministère de la Jeunesse et des sports va lancer un vaste projet pour les restructurer. En guise de carotte, ces fédérations pourront demander le statut d’utilité publique.

Le 19/10/2017 à 20h00

Le ministère de la Jeunesse et des sports manie le bâton et la carotte avec les fédérations sportives. Le département de Rachid Talbi Alami a convié vingt fédérations à une réunion à Rabat pour une journée d’étude de certaines dispositions de la loi n° 30-09 relative à l’éducation physique et au sport, informe le quotidien Al Massae du 20 octobre.

Le ministère a focalisé son action principalement sur la réhabilitation des cadres juridique, administratif et financier qui régissent ces fédérations dans le but de leur permettre d’obtenir le statut d’association d’utilité publique, à l’instar de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA). L’article 25 de la loi 30-09 dispose que les fédérations qui mettent en conformité leurs statuts avec ladite loi et qui respectent à la lettre le programme annuel bénéficieront du visa du ministère de la Jeunesse et des sports pour obtenir le précieux sésame et bénéficier de subventions.

Pour obtenir ce visa, chaque fédération doit déposer une demande au ministère, accompagnée de plusieurs documents, dont les statuts, la liste de membres du bureau fédéral, les responsables des différentes commissions juridiques, ainsi que la liste des ligues régionales. La liste des documents exigés par le ministère comporte également le nombre de pratiquants du sport en question, ainsi que les catégories d’âge, un rapport annuel d’activité, ainsi que les rapports moraux et financiers adoptés lors des AG.

Al Massae rappelle que les fédérations qui bénéficient des subventions du ministère doivent prouver une gestion de bon père de famille lors de chaque mandat du bureau fédéral ne dépassant pas quatre ans. Dans le cas contraire, le ministère peut retirer ces subventions.

Par Faycal Ismaili
Le 19/10/2017 à 20h00