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Les sept péchés capitaux qui ont éliminé les Lions

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Kiosque360. Après un sans-faute des Lions de l'Atlas en phases de poules, le Bénin a dévoilé les limites de la préparation tactique et la lecture du jeu de l’adversaire. Voici quelques clés pour comprendre les raisons de l’élimination du Maroc.
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L’analyse de la défaite et l’élimination du Maroc de la CAN 2019 continue à faire couler beaucoup d’encre. Dans son édition du 8 juillet, le quotidien Al Akhbar a tenté d’explorer les mystères de cette défaite dont le principal responsable n’est autre qu’Hervé Renard.

Le technicien français a été incapable de trouver la solution tactique face à la défense hermétique du Bénin devant les vagues d’attaques des Marocains. Pourtant le match d’ouverture contre la Nambie a été une répétition grandeur nature dont les enseignements n’ont pas été retenus.

En plus de la solidité défensive de l'adversaires, les Lions souffraient d’un problème structurel dû à l’absence d’une ligne offensive claire, avec des joueurs capables de porter le danger et concrétiser des occasions. Résultat: trois buts seulement marqués en quatre matchs, et un 4e but offert contre son camp par un Namibien.

L’un des maillons faibles de la sélection s’appelle Hakim Ziyech, dont le mental n’a pas été au beau fixe. Depuis le début de la compétition, Ziyech a montré des signes de nervosité et de manque de confiance, ce qui laisse dire au quotidien Al Akhbar que l’absence d’un coaching mental a privé les Lions d’un soutien de grande importance.

L’autre grief reproché à Renard réside dans son obstination à utiliser le même effectif sans chercher à se renouveler et s’ouvrir sur d’autres joueurs de la Botola, comme Mohcine Yajour ou Walid El Karti, qui auraient pu apporter un plus dans l’attaque des Lions.

Enfin, les joueurs se sont vus dans le rôle de futurs champions d’Afrique et la communication de la FRMF a alimenté ce rêve chez les Marocains après le sans-faute du premier tour. Au final, le Bénin a dévoilé les limites tactiques de Renard et les fragilités des Lions de l’Atlas, faussement donnés favoris pour remporter le titre.

Par Ismail El Fassi
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2 commentaires /

  • Mansour Essaïh
    Le 08 Jul. 2019 à 19h53
    L’équipe nationale avait déjà perdu la CAN 2019 lors des jeux de la coupe du monde de Moscou 2018. Les deux défaites successives (je souligne le mot successives de plusieurs traits) n’étaient que des signaux précurseurs passés inaperçus à cause des somnifères qu’on nous injecte à chacun des échecs tout aussi successifs.

    Vous pouvez revoir quelques rencontres jouées par l’EN pendant la WC 2018 et la CAN 2019 pour vous rendre compte qu’il s’agit, coté entraineur, de la même stratégie et des mêmes tactiques infructueuses et stériles, et coté joueurs (quelques joueurs mais pas des moindres) d’un comportement enfantin et égoïste qui sapait à la base l’effort collectif du reste leurs camarades.

    Tous les marocains, y compris l’âne que je suis, ont été bernés par l’entraineur et les joueurs qui ont su transformer leurs échecs successifs à la WC2018 en victoires éclatantes. Je m’en veux énormément quand je revois des scènes de jeux de 2018 et 2019.

    J’aurais aimé voir l’arbitre de l’avant dernier match sanctionner Ziach d’un carton rouge quand ce dernier faisait la tortue pour sortir du terrain. Cela aurait été la meilleure façon de le priver de jouer à la 8ème de finale et en même temps de corriger la faute grave de l’entraîneur qui la laissé jouer toute la partie !

    En fait, était-ce une faute ou un acte délibéré pour accélérer son départ et aller vendre ses services en pétrodollars comme cela lui a été proposé lors de la WC2018 ? Le temps nous le dira mais il ne nous rendra pas les efforts et l’argent perdus pour rien et il ne fera pas son effet pour remettre nos nerfs d’aplomb.

    N’en déplaise à M. Le Ministre de la jeunesse et des sports qui l’a défendu bec et ongles au parlement, ce qui m’a ‘’tuer’’ le plus, c’est l’égoïsme incommensurable de Ziach. A chaque fois qu’il recevait un ballon, il ne trouvait rien de mieux que de le taper dans les pieds des 10 joueurs qui faisaient barrage entre lui et leurs filets, alors qu’il y avait toujours ses 2 coéquipiers ailiers gauche et droit complètement libres et qui avaient énormément plus de chance que lui de marquer.

    Ziach est arrivé à la CAN2019 avec l’esprit de vedette gonflée à bloc. Ce comportement combiné aux mauvais choix stratégiques et tactiques du coach est l’une des causes principales du fiasco connu par notre équipe. Au fil du temps, il a perdu le contrôle de ses pieds et de son système nerveux et ne faisaient que tirer des ballons sur les photographes et cameramen ou de chaque coté des buts, ou sur les spectateurs dans les estrades ou encore sur les oiseaux perchés sur les toitures du stade.
  • kjazoui
    Le 07 Jul. 2019 à 23h01
    Vous avez oublié les gros salaires que perçoivent les dirigeants de la fédération, et qu'ils vont continuer à toucher malgré tous les articles que vous écrivez, des salaires qui varient entre 100 000 dhs et 400 000 dhs par mois. Elle est belle la vie non ?
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