L’ancien entraîneur des Lions de l’Atlas avait maille à partir avec certains joueurs dont pourtant le talent n’a rien à envier à la correction. Un problème de communication ?
Sans doute. Voire, souvent le «bannissement» de certains joueurs qui, de l’avis des observateurs, ont leur place au sein du team national, reflète un état d’âme propre à Zaki. Ce dernier -ceux qui l’ont connu de près en témoignent- n’aime surtout pas qu’on le contredise. «Il a un ego démesuré», dit-on.
Mais sans vouloir tirer sur l’ambulance, gageons que plusieurs joueurs ne se sont pas plaints du départ de Zaki. En plus de ceux qui évoluaient sous sa direction et qui ont fait part de leur mécontentement de son management, notamment après le dernier match officiel face à la Guinée Equatoriale à Bata, d’autres se frottent les mains.
A l’image de Abdelhamid El Kaoutari. Le défenseur central de Reims a juré, dans une déclaration à la presse, qu’il ne porterait plus le maillot national tant que Zaki préside aux destinées de l'équipe nationale.
Un différend entre le joueur et l’entraîneur lors d’un match amical disputé en Russie est à l’origine de cette animosité. Adel Taarabt est logé à la même enseigne.
Ecarté définitivement du Onze national par Zaki pour n’avoir pas répondu à son appel téléphonique, il jure par tous les cieux qu’il s’agissait d’un simple malentendu.
Mais l’ancien sélectionneur national ne l’a pas entendu de cette oreille et a opposé son veto catégorique quant à un éventuel retour du joueur. M’Barek Boussoufa s’étonne, lui aussi, de l’indifférence qu’affichait Zaki à son encontre.
Mais il n’est pas le seul. D’autres footballeurs évoluant aussi bien à l’étranger qu’en championnat national, ont le même sentiment. Il est sûr que certains d’entre eux auront leur chance avec le nouveau sélectionneur national, Hervé Renard. On saura alors qui de Zaki ou de ces «bannis» avait raison ou avait tort.