Après un match aller “référence” avec une raclée infligée au Mali 6-0, les Lions de l’Atlas se sont focalisés sur ce match retour, qui se tiendra à Bamako ce soir à 20h. L’équipe nationale a l’ascendant psychologique, ce qui est normal. Mais les Aigles, touché dans leur orgueil ne se laisseront pas faire facilement.
On doit donc forcer la victoire, jouer avec deux fois plus de motivation qu’au match aller, pour faire un excellent résultat ce soir et continuer de rêver. Il faut dire qu’on n’a pas le choix, 20 ans après le dernier Mondial, le peuple exige que les Lions jouent la Coupe du Monde 2018. Pour avoir une idée, certains de nos joueurs internationaux, comme Amine Khammas (18 ans) n’était pas encore né lors de la dernière participation des Lions au Mondial français.
Pour le choc d’aujourd’hui, la préparation mentale aura plus d’impact que la tactique. Oui, car le match se joue à Bamako, là où les Aigles ne se sont pas incliné en éliminatoires du Mondial depuis 2009. Mais Renard et ses Lions connaissent leur faiblesse, leur manque de confiance qui pourrait leur profiter pour leur couper les ailes, et les sortir de la course à la qualification, de façon définitive.
Réduits à 9 après l’expulsion de deux joueurs au match aller, les Maliens étaient motivés, et peut-être même un peu trop. Au niveau de l’engagement, ils imposeront leur puissance physique. À nous d’absorber, pour piquer quand il le faut, car l’adversaire est loin d’être solide mentalement. Avant d’entamer les 3 derniers matchs, il faut savoir que dans notre position (à deux points derrière la Côte d’Ivoire), tous les matchs ont des allures de finales. On n’a donc plus droit à l’erreur, et les joueurs en sont conscients.
Ce qu’ils ont montré à Rabat n’était qu’un avant-goût, espérons-le, et que le meilleur reste à venir maintenant, surtout après que la communion entre l’équipe nationale et les supporters a été retrouvée et la flamme ravivée.