L’agence de presse américaine Associatd Press affirme que Maroc 2026 est en danger à cause de la loi qui incrimine les relations homosexuelles dans le pays. L’agence accuse le Maroc d’avoir omis d’évoquer ce sujet dans son rapport sur les droits de l'homme soumis à la FIFA.
L’agence poursuit en évoquant la prise de conscience de la FIFA concernant les violations des droits de l’homme. Fatma Samoura, la secrétaire générale, a condamné les "discriminations fondées sur l'orientation sexuelle" dans une lettre adressée aux supporters en marge du Mondial 2018.
“Il est clair que si le Maroc accueillait la Coupe du Monde, les personnes LGBTQ (lesbiennes, gays, bi-sexuels, transgenres et travestis) qui viendraient assister aux matchs devront faire face à beaucoup de discrimination. L'État ne peut pas les protéger et ne peut pas non plus s'engager à empêcher les mesures qui pourraient être prises contre eux”, affirme Ahmed El Hayej, président de l'Association marocaine des droits humains dans une déclaration accordée à l’agence AP.
Il faut savoir que la loi marocaine prévoit 6 mois à 3 ans d'emprisonnement et une amende de 120 à 1 200 dirhams en cas d'homosexualité.
Qu’en est-il des pays qui accueilleront les deux prochaines éditions de la Coupe du Monde?
La Russie a légalisé l’homosexualité en 1993, mais elle est classée comme le pire pays du vieux continent pour les homosexuels et les transgenres, selon l’ILGA (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans & Intersex Association). L’homophobie touche 83 % de la population selon une récente étude.
Le Qatar, lui, lutte fermement contre l’homosexualité. L’article 281 de la loi (civile) locale condamne tout homosexuel à une peine de sept ans d'emprisonnement. La Chariaa, elle, condamne soit à la peine de mort soit à des coups de fouet dans ce genre de cas.
La FIFA n'est finalement pas si regardante...