Avant sa désignation au poste de ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture, dans le gouvernement El Othmani II, Hassan Abyaba avait déjà exprimé à plusieurs reprises le fond de sa pensée en ce qui concerne la gestion du sport au Maroc.
Selon le quotidien Al Massae du 11 octobre, Hassan Abyaba avait déclaré sur les réseaux sociaux après le «scandale de Radès», que l’issue d’un match de football importe peu, et que ça ne doit pas être une raison pour semer la haine entre les supporters marocains et tunisiens. «Il faut plutôt relever que c’est le "VAR" du développement qui a été mis hors service par les différents gouvernements qui se succèdent dans les pays arabes et africains», a-t-il déclaré.
Le nouveau ministre avait déjà également exprimé son avis sur la candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde 2026, martelant que cette candidature devait être basée sur des garanties solides et objectives. Le ministre avait prévenu qu’en cas d’échec de la candidature, le Maroc allait s’exposer à une perception négative du pays, vu de l’extérieur, et que la population marocaine allait subir un choc et une déception.
À l’instar de sa famille politique, l’Union constitutionnelle, Hassan Abyaba avait exprimé un satisfecit quant à la participation du Maroc à la CAN 2019, malgré une sortie prématurée contre le Bénin. Le chef du groupe de l’UC au parlement avait déclaré que le football marocain avait franchi plusieurs étapes pour se positionner comme la quatrième nation en Afrique.