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Vidéo. Mali-Maroc: comment et pourquoi on a manqué une occasion inouïe

L’équipe nationale a manqué une occasion d'or pour prendre la tête du groupe après un match nul 0-0 à Bamako face aux Aigles du Mali. Lors d’un match qui était largement à notre portée, nos Lions ont raté des occasions nettes, dont un penalty pour perdre deux précieux points.

Un face-à-face manqué, un penalty raté et plusieurs occasions loupées de différentes manières. Les Lions de l’Atlas ont tout fait, sauf marquer pour faire plaisir aux supporters et à tout un pays qui attendait un bon résultat, après le cadeau offert par le Gabon qui a surpris la Côte d'Ivoire chez lui.

Les Panthères ont fait chuter les Éléphants à Abidjan 1-2, pour ouvrir la voie aux Lions de l’Atlas, qui n’ont pas pu faire mieux qu’un nul à Bamako 0-0, et rester deuxièmes du groupe, derrière la Côte d’Ivoire. Pourtant, il y’avait largement la place. À la 70e minute, Hakim Ziyech, transparent durant la majeure partie de la rencontre a manqué un penalty, bien arrêté par Diarra.

Depuis ce ratage, le stress est montré d’un cran, et les pires scénarios étaient imaginables. Alors que la qualité de jeu du Maroc faisait perdre espoir aux supporters, Tannane récupère un ballon pour filer seul, et manquer son face-à-face avec le gardien. Un manque de réalisme qui fait froid dans le dos, surtout dans des matchs aussi décisifs et où les points valent double. On a manqué le coche à cause de l’absence d’un vrai attaquant de pointe capable de créer le désordre dans l’axe de l’adversaire, du manque d’efficacité et des choix de Hervé Renard.

Ce sont des choix d’entraîneur, les changements sont censés faire la différence. Si Ait Bennasser a apporté de l’équilibre au milieu qui était totalement absent (Ahmadi-Boussoufa), Tannane a fait du bien à l’attaque qui souffrait du manque d’attaquant percutant, capable de provoquer des fautes ou d’autres penaltys. S’il avait marqué son occasion franche, on aurait dit coaching gagnant, mais malheureusement, le nouveau joueur de Las Palmas n’a pas su garder la tête froide.

Le grand point d’interrogation c’est Khalid Boutaïb. S’il pesait par sa taille sur l’axe central, il ne faisait pas d’appels dans le dos de la défense qui laissait beaucoup d’espaces. Un Mimoun Mahi aurait fait l’affaire pour donner un coup d’air frais à l’attaque en apportant de la profondeur, mais Renard a choisi de faire rentrer Carcela, loin d’être ce joueur capable de faire la différence, et qui a perdu plusieurs ballons depuis son entrée en jeu.

Il y’avait de la place pour gagner et prendre la tête, mais il nous a manqué un zeste d’efficacité et de confiance, et c’est ce qui fait la différence entre un groupe qui se forme, et un groupe arrivé à maturité. Mais en attendant, aujourd’hui, on dormira avec un arrière goût d’amertume, et avec l’esprit à Abidjan, là où se jouera la dernière journée face à la Côte d’Ivoire. Mais d’abord, il faut se concentrer sur le rendez-vous du mois d’octobre prochain, face au Gabon à Casablanca.

Par Nassim Elkerf
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