Sur Twitter, Amine Harit, le milieu de terrain du FC Nantes, suit de près les performances des Lions de l’Atlas à la CAN. Il s’intéresse à l’actualité de ce qu’il appelle «le pays de mes parents» dans une interview accordée à Ouest-France. Harit avait commenté le périple des Lions en ces mots « Hervé Renard a fait une très bonne compétition avec ce groupe, d’autant qu’il y a eu des blessés. En quarts de finale, contre l’Égypte, ils méritaient de gagner.» Le joueur n'utilise pas la première personne du pluriel en évoquant le Maroc.
Alors qu’Al Massae affirme dans son édition du 3 février que le jeune homme aurait donné son accord de principe à la FRMF, ce dernier sème le doute et rappelle qu’il priorise une carrière avec les Bleus. S’il ne ferme pas la porte eu Maroc, il ne la ferme pas non plus à la France. «Ça parle beaucoup, a lancé le joueur du FC Nantes. Moi, j’ai commencé quelque chose avec l’équipe de France depuis les U18. On vient de gagner l’Euro, on a une coupe du monde qui se profile en mai. Pour l’instant, je suis concentré sur l’équipe de France.», Alors partira, partira pas?
Harit s'explique: «On ne sait pas de quoi l’avenir est fait. Pour l’instant, je suis en équipe de France avec les jeunes. Si je n’ai pas la possibilité d’aller plus haut, j’irai au Maroc. Mais là, je ne vois que la sélection des jeunes et la Coupe du monde qui arrive en mai. C’est mon objectif principal.» le Maroc fait toujours office de plan B pour Harit. Si la France le recale, il ira au Maroc. C'est une sorte de roue de secours.
Le pays qui sera choisi par Harit aura gagné un élément clé. Généreux avec ses coéquipiers, craint par les défenses adverses, maître de la ligne médiane des Canaris, Harit sera bien accueilli partout où il ira. Il avait déjà tapé dans l’œil du PSG, de Liverpool, de l’AC Milan et du Bayern Munich... Excusez du peu.
Nombreux sont les jeunes pépites binationales qui ont choisi leur pays d’origine malgré une intense convoitise de pays européens. M’Barek Boussoufa, Younès Belhanda ou plus récemment Sofiane Boufal et Hakim Ziyech ont tous opté pour le Maroc malgré le forcing des fédérations néerlandaise et française. D’un autre côté, maintes stars ont été approchées par le Maroc mais ont refusé ses avances. Les plus illustres exemples étant Marouane Fellaini, Nacer Chadli, Adil Rami, Mounir El Haddadi ou encore Ibrahim Afellay.
Où ira Amine Harit? Nous serons fixés après la coupe du monde U20 qui débute en mai. Harit côtoie déjà Yacine Bammou, le lion de l’Atlas, en club. Peut-être que dernier pourrait lui donner des idées.