Marocains du monde

Lions de l'Atlas: le presse néerlandaise interloquée par la non-sélection de Hakim Ziyech

Posté le 22/12/2016 à 20h32 par Mohammed Ould Boah (Mise à jour le 22/12/2016 à 20h51)

Hakim a beau être élu meilleur footballeur de l’année évoluant dans le championnat hollandais, Hervé Renard n’en a cure. La presse des Pays Bas, elle, a été unanime à exprimer sa surprise en apprenant qu’l ne fera pas le voyage de Libreville en janvier prochain avec les Lions de l'Atlas.

L’Ajax d’Amsterdam peut se frotter les mains. Dans sa course-poursuite en tête du championnat hollandais, juste derrière Feyenoord de Rotterdam d’Al Ahmedi (retenu, lui, par Hervé Renard), il pourra compter à temps plein sur les services de son attaquant vedette, Hakim Ziyech, l’absent surprise à la CAN 2017.

La presse hollandaise ne comprend pas que celui qui n’a pas hésité un seul instant à opter pour le maillot marocain plutôt que celui hollandais, soit écarté de la liste des Lions de l’Atlas avec lesquels il a déjà joué (contre le Cap Vert).

Selon le site Voetbalinternational, Hervé Renard a justifié la mise à l’écart de Ziyech par «sa non-participation aux trois derniers matchs de l’Ajax».

Pour sa part, son confrère NOS, sous le titre "Ziyech doit oublier la CAN", écrit qu’Hervé Renard a affirmé clairement vouloir voir «Zyech rester avec son club» (l’Ajax), et que d’autres milieux offensifs, comme Boussoufa, lui sont préférables de par leur expérience

D'autres médias ont laissé entendre que les Pays Bas pourront même saisir cette occasion de brouille Renard-Ziyech pour tenter de «nationaliser» le «Man van het jaar» (meilleur joueur de l’année 2016 en Hollande), et le rendre éligible à une prochaine sélection avec les Oranje des Pays bas.

Au Maroc plusieurs médias ont laissé entrendre que c’est un bras de fer en Fouzi Lekjaa et Hervé Renard au sujet justement de Hakim Zyech qui aurait retardé la confection de la liste des lions de l’Atlas pour la CAN 2017. Apparemment, c’est Hervé Renard qui a eu finalement le dernier mot sur le président de la FRMF.

Par Mohammed Ould Boah