Waldemar Kita n’avait pas caché sa colère à l’encontre d'Amine Harit lors d’une conférence de presse. Le président du FC Nantes avait traité le jeune espoir de "gamin" avant d'annoncer que le club allait saisir la justice compte tenu de la "manière dont Harit s'y est pris" pour forcer son départ.
Oubliant certainement que le jeune joueur a été très correct avec son club formateur en lui assurant une belle rentrée d'argent, ses dirigeants ont obligé Harit à reprendre les entraînements du club. Une reprise, disent-ils, qui durera le temps que le transfert soit finalisé, en le menaçant de le traîner en justice s'il se rétracte.
Sachant que le joueur ne devrait pas être apte, mentalement, à retrouver une équipe qu'il a décidé de quitter, cela ressemble à de la méchanceté gratuite de la part des dirigeants nantais, qui semblent prendre un plaisir fou à retarder le transfert.
Une situation difficile pour le joueur qui a déjà représenté l'équipe de France espoir, en attendant qu'il fasse son choix définitif sur nationalité sportive. Même le club qui l'accueillait à bras ouverts (Schalke 04) commence à perdre patience.