Vingt équipes, réparties en 4 poules, se disputeront la Coupe William Webb-Ellis, qui sera remise à l'issue de la finale de la Coupe du Monde de rugby le 2 novembre à Yokohama.
Eclaté sur douze stades entre l'île la plus au sud (Kyushu) et Sapporo (sur l'île d'Hokkaido au nord), ce premier Mondial en Asie, loin de ses racines (Europe, Océanie), offre au rugby une opportunité de conquérir de nouveaux territoires, avant, peut-être, de s'ouvrir un jour davantage vers l'Amérique du Sud ou du Nord.
"J'espère que cette première Coupe du monde en Asie permettra au rugby de croître et que davantage de pratiquants se tourneront vers le rugby", a déclaré Siya Kolisi, premier capitaine noir de l'équipe d'Afrique du Sud.
Pour l'heure, aucun phénomène météorologique (typhon) ne menace l'archipel rompu aux désastres naturels et un tournoi qui pourrait pâtir de l'annulation de matches à enjeux. "On espère que ce ne sera pas un problème", a dit prudemment Brett Gosper, le directeur général de World Rugby.
Les menaces climatiques sont à la baisse, les perspectives économiques à la hausse: avec 260 millions de livres (293 millions d'euros) de revenus commerciaux attendus, le Japon devrait finalement faire mieux que l'Angleterre en 2015, jusqu'ici le Mondial le plus rentable (277 millions d'euros), alors que World Rugby n'en espérait pas tant.
Entre 400.000 et 500.000 visiteurs étrangers sont attendus dans le pays, soit un peu plus qu'en Grande-Bretagne (350.000).
Dans un pays porté par sa passion pour le baseball et ses sumotoris, les Japonais, qui se sont rués sur les billets (96% des sièges vendus), sont prêts à s'enthousiasmer pour le ballon ovale, pour peu que les Brave Blossoms poussent loin leur aventure.