Le mondial japonais vu du Maroc

La Coupe du Monde rugby à XV a démarré vendredi dernier au pays du soleil levant, le Japon. Cet évènement qui se déroule tous les 4 ans met aux prises les plus grandes nations de l’ovalie, comme double tenant du titre néo-zélandais, l’Irlande, première nation mondiale au classement de World Rugby, ou encore le Pays de Galles, vainqueur du tournoi des 6 nations.

Comme d’habitude, le XV du Maroc n’est pas convié à cette grand messe qui ne réunit que le gotha mondial. Interrogé à ce sujet, Tahar Boujouala, le président de la Fédération royale marocaine de rugby, invite les Marocains à suivre "la plus grande compétition mondiale de rugby, car c’est un sport exceptionnel et le niveau y est très très élevé". 

Faire aimer le rugby

"C’est un sport physique mais charmant, plaisant à regarder. Il n’est pas violent comme on peut le croire, mais hautement physique. Il nécessite, en premier lieu de l’intelligence. Il faut être fort mentalement et psychologiquement", explique Tahar Boujouala.

Interrogé sur ses favoris, il cite "la nouvelle Zélande, l’Afrique du sud, l’Australie mais dans une moindre mesure, l’Irlande peut créer la surprise et l’Argentine peut démontrer sa force".

"Passé par trois phases de qualification, le XV du Maroc a fait face à une dure réalité", car comme d’habitude, c’est la Namibie qui s’est qualifiée. Mais même s'il s’agit de sa 5e qualification, Boujouala juge son niveau "faible dans un groupe de géants". En effet, la Namibie est dans la poule B avec les All Blacks, l’Afrique du Sud, l’Italie et le Canada.

Le rugby national en bref

Vainqueur de la Gold Cup en 2003 puis en 2005 (finaliste en 2000, 2001 et 2004), le XV du Maroc était alors constitué, pour la majeure partie de binationaux. Aujourd’hui, il regroupe beaucoup de joueurs de la Botola. Le championnat national est constitué de 14 clubs et le champion en titre est le Mouloudia d’Oujda. 

Quant à la sélection, 48e nation mondiale, elle a récemment brillé en remportant la Silver Cup et le Tri-Nations maghrébin en 2017.