"Avec l'âge, je me sens obligé de considérer mes chances à la baisse simplement parce que je ne pense pas qu'à 36 ans on puisse être favori d'un tournoi", a déclaré dimanche le N.2 mondial qui jouera son 19e Open d'Australie où il tentera de décrocher un 20e titre en Grand Chelem. "C'est pourquoi j'aborde les choses plus détendu, vous voyez, à ce stade de ma carrière", a ajouté le Suisse.
"Je pense que quelqu'un comme Rafa, avec l'année qu'il a eue (en 2017) et Novak avec ses 6 titres ici (à Melbourne) même si on ne sait pas où il en est physiquement, sont tout aussi favoris", a-t-il souligné. "Mais après tout, ce ne sont que des élucubrations. Les tableaux sont toujours difficiles", a-t-il prévenu.
Après une année 2016 tronquée par les blessures, Federer a vécu une année 2017 époustouflante durant laquelle il a remporté son 5e Open d'Australie puis son 8e Wimbledon.
"Jouer sans pression était très agréable après toutes ces années passées sous une pression intense. C'est pareil cette année", a souligné le Suisse. Il fera son entrée à Melbourne mardi face au Slovène Aljaz Bedene (51e mondial). Il pourrait théoriquement rencontrer le Belge David Goffin (7e), l'homme en forme de la fin de saison 2017, en quarts de finale.