Athlétisme: les Russes restent «exclus» des compétitions

Sebastian Coe, président de World Athletics.

Sebastian Coe, président de World Athletics.. DR

Les Russes et Bélarusses restent hors des pistes: la Fédération international d'athlétisme, sport olympique N.1, a décidé jeudi de maintenir leur exclusion, alors que le monde du sport s'interroge sur la participation des sportifs de ces deux pays aux Jeux olympiques de Paris en 2024.

Le 23/03/2023 à 20h43

"Les athlètes, les officiels et les membres des staffs de Russie et du Bélarus resteront exclus dans un futur proche en raison de l'invasion de l'Ukraine", a déclaré lors d'une conférence de presse le président de World Athletics Sebastian Coe.

Après avoir "recommandé" en février 2022 leur exclusion des compétitions internationales, le Comité international olympique (CIO) avait affiché en début d'année sa volonté "d'explorer des moyens" de ramener les sportifs russes et bélarusses dans le giron du sport mondial, éventuellement sous bannière neutre, pour peu qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine".

Encore en phase de "consultations détaillées" avec les fédérations internationales, le CIO n'a fixé aucune échéance alors que le temps presse: les qualifications pour les JO de Paris ont débuté pour plusieurs sports, notamment l'athlétisme.

Autre sport majeur de l'olympisme, l'escrime vient d'approuver le retour en compétitions des tireurs des deux pays bannis, déclenchant le courroux de l'Ukraine qui a assuré que ses escrimeurs boycotteraient toute compétition où Russes et Bélarusses seront engagés.

Une trentaine de pays dont la France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne, les Etats-Unis et le Canada ont demandé au CIO une "clarification" de ses intentions, alors que quelques pays comme la Pologne ou les Pays baltes ont agité la menace d'un boycott.

Sur un autre volet, le Conseil de la fédération internationale a décidé de réintégrer la Fédération russe d'athlétisme, qui était suspendue suite à un vaste scandale de dopage depuis plus de sept ans. Ce qui ne change rien concernant la participation immédiate des athlètes russes à des compétitions.

Par Le360 (avec AFP)
Le 23/03/2023 à 20h43