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CNOM: le Général est toujours là, la course à la présidence est souterraine

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L’Assemblée générale du Comité national olympique marocain (CNOM) aura lieu, comme annoncé récemment par cette instance, dès ce mois de décembre. La finalisation des nouveaux statuts serait probablement derrière la non-communication de la date de tenue de l’AGO.
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Des propositions d’amendements du projet des nouveaux statuts du Comité national olympique marocain ont été déposées récemment par les différentes fédérations ainsi que par certains membres du CNOM. Dont la propostion de Nawal El Moutawakil visant à fixer l’âge limite de l’éligibilité à 70 ans et la limitation des mandats du président à deux seulement.

Une commission ad hoc, sous la férule de Mohamed Belmahi, président de la fédération du cyclisme, et Noureddine Benabdenbi, SG et trésorier du CNOM, est en train d’éplucher et de plancher sur toutes les propositions, au même titre que l’aplanissement de  nombre d’incohérences relevées dans la première mouture des statuts.

Certes, le projet des nouveaux statuts du CNOM a été jugé conforme à la Charte olympique par le Comité international olympique. Cependant ce dernier ne donnera son approbation définitive que lorsque ces statuts seront adoptés par une assemblée générale ordinaire du CNOM. Au cas où la prochaine AGO apporte des modifications substantielles au projet de statuts, le CIO doit aussi les réexaminer. Autant dire que «les nouveaux statuts du CNOM sont approuvés en amont et en aval par le CIO», comme le déclare à le360sport Yahya Saidi, spécialiste en droit du sport. Ce dernier, vu la nouveauté de ces statuts qui ont toujours fait défaut au CNOM, considère que la prochaine AGO pourrait être considére comme une "assemblée constitutive".

L'imprécision de la date de l'AGO n’est donc pas due, comme le pensent d’aucuns, à un problème de candidatures, nous confie une source proche du CNOM, qui ajoute que Hosni Benslimane a toujours le soutien du Comité exécutif du CNOM et que rien ne l’empêche de briguer un nouveau mandat. Il s'agirait surtout de meux peaufiner les statuts qui vont durablement régir le CNOM.

Par Mohammed Ould Boah
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