C’est le plus grand espoir de médaille du Maroc lors de ces décevants JO japonais. Soufiane El Bakkali disputera, ce lundi 2 août, la finale du 3000m steeple à partir de 13 heures 15.
Voici 5 choses à savoir sur le longiligne vice-champion du monde 2017, 4e lors de ses premiers Jeux en 2016, tel que les énumère le site officiel des Jeux Olympiques:
Une année 2017 des plus belles
Après sa 4e place au Brésil, il était définitivement lancé. 2017 sera définitivement son année avec notamment une amélioration de son record personnel (8:05.7), au mois de juin, lors du meeting de Rome(malgré sa deuxième place) et surtout une victoire à domicile lors du meeting de Rabat. Il améliore encore son record personnel et bat le champion olympique en titre, Conseslus Kipruto. Puis il sera sacré vice-champion du monde à Londres, pour clore cette année folle.
10e coureur le plus rapide de sa distance
En juillet 2018, c’est à Monaco qu'il tutoiera les étoiles. Lors de ce meeting, connu pour faire tomber les records de nombreux coureurs, El Bakkali descend pour la toute première fois en dessous de huit minutes en compétition. Il finit la course avec un temps de 7:58.15. Ainsi, le natif de Fès devient le dixième coureur le plus rapide de la distance.
Un des géants du 3000m steeple
Riche de son 1m91, le Marocain est un des coureurs les plus grands du circuit. Cela constitue un atout certain face à l’endurance tenace des Kényans, roi de la discipline. «Si on devait concevoir la morphologie parfaite d’un coureur élite de 3000 m steeple, Soufiane serait exactement ce qu’il faut rechercher», explique même le professeur Greg Whyte, scientifique du sport dans la série «Anatomy of» de Olympic channel. Une étude effectuée à l’Institut de Santé et de Performance de Manchester.
Il vient de réaliser la troisième meilleure performance de l’année
En juin 2021, à l’occasion du meeting de Rome, El Bakkali réalise ce qui est alors la meilleure performance de l’année (8:08.54). Seuls l’Éthiopien Lamecha Girma et le Kenyan Abraham Kibiwot sont parvenus à faire mieux, un mois plus tard à Monaco. C’est un message fort que le Marocain envoie à ses concurrents: il faudra compter sur lui à Tokyo, du haut de ses 25 ans.
Pas de réseaux sociaux à Tokyo
Il y a la bulle sanitaire et il y a la bulle sociale. L’entraîneur de Soufiane El Bakkali lui aurait interdit les réseaux sociaux à Tokyo, afin de garantir sa concentration et maintenir un état d’esprit au top.