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Attention, la VAR débarque à la CAN

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Très contestée en Afrique après la polémique de la dernière finale de la Ligue des champions entre le Wydad de Casablanca et l'Espérance de Tunis, la VAR pourra être utilisée à partir des quarts de finale de la CAN, qui débutent aujourd'hui.
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En Égypte, l'enjeu autour de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) dépasse le fait de savoir si un joueur a touché le ballon de la main, ou si un attaquant était hors-jeu: c'est une partie de la crédibilité de l'organisateur qui se joue.

Le football africain a été ébranlé par le scandale de la finale retour de la Ligue des Champions entre le Wydad Casablanca et l'Espérance de Tunis fin mai, donnée à rejouer par la CAF après une panne de la VAR et le refus des Marocains de reprendre la partie alors qu'un but parfaitement valable venait de leur être injustement refusé.

Si le sort de ce match devrait se finir devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), il en est déjà ressorti un perdant, la CAF, qui n'a pas encore réussi à faire accepter cette nouvelle technologie sur le continent.

Pour sa grande vitrine internationale, son président Ahmad Ahmad a voulu temporiser en n'installant la vidéo qu'à partir des quarts, au lieu de la phase de poules. "C'est une mesure de prudence", a souligné le Malgache.

Pour l'organisation, qui s'enorgueillit de la bonne tenue de la plus grande CAN de l'histoire, à 24 pays, le succès ne sera pas total si l'utilisation de la VAR refait jaser, comme cela a été le cas ces dernières semaines lors du Mondial féminin en France et la Copa América au Brésil.

Son absence a déjà fait des mécontents. Le sélectionneur du Ghana James Kwesi Appiah s'est plaint du manque de VAR lors du 8e perdu contre la Tunisie (1-1 a.p., 4-5 aux tirs au but), durant lequel un but pour son équipe a été annulé pour une main inexistante: 
"La VAR va beaucoup aider le football africain. Si nous l'avions eue, on aurait pu avoir un résultat différent", a indiqué le coach.

Les organisateurs assurent que tout sera prêt: "La VAR nécessite non seulement du matériel mais aussi de l'expertise. Nous sommes en phase aujourd'hui avec tout l'arbitrage africain pour mettre en place des formations pour que ces arbitres puissent être homologués VAR à l'international", a déclaré le Secrétaire général de la CAF, le Marocain Mouad Hajji.

"J'espère que ça va fonctionner jusqu'au bout et qu'il n'y aura pas de problèmes techniques", espère quant à lui le sélectionneur du Bénin Michel Dussuyer, partisan de cette technologie: "L'utilisation de la VAR est un plus pour le football parce que ça vient corriger des injustices. Un jour, ça peut vous servir, l'autre jour, vous desservir."

Son adversaire du jour en quart de finale, le Sénégalais Salif Sané, est plus fataliste: "Je ne suis pas trop fan de la VAR mais ça peut nous aider comme nous pénaliser. Après, on n'a pas le choix. On va faire avec mais on ne va pas se fier à la VAR, on va jouer notre football et montrer ce que c'est le Sénégal", explique le Lion de la Téranga.

Par Le360 (avec AFP)
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